Il est de plus en plus manifeste que nous risquons de ne pas pouvoir éviter les défis environnementaux majeurs causés par l'utilisation jusqu'à maintenant de pratiques non durables. Les changements climatiques, exemple le plus flagrant, déclenchent déjà des changements dont, entre nombreux autres, ceux survenus dans le domaine de l'agriculture, la modification de l'incidence des feux de forêt, celle du schéma des inondations et sécheresses, le déplacement d'espèces envahissantes et les impacts sur la biodiversité. Dans de nombreux cas, la meilleure option sera d'améliorer la capacité à prédire et à suivre ces changements, à élaborer des stratégies de gestion et d'adaptation appropriées et à planifier la voie vers une meilleure gestion environnementale. L'Internet et les technologies de l'information et des communications sont des technologies de transformation en ce qu'elles placent les renseignements aux limites des réseaux, maximisant ainsi la capacité des utilisateurs de créer et de s'adapter. Conscient de l'importance de ces techniques modernes, le ministre des Ressources en eau Hocine Necib a plaidé pour l'intégration des Nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) dans la gouvernance de l'eau, dans le cadre de la coopération entre les entreprises coréennes et algériennes, apprend-on auprès du ministère. Lors d'une audience qu'il a accordée jeudi au ministre sud-coréen du Territoire, des infrastructures et des transports Park Keep-Pong, M. Necib a exprimé son souhait de faire bénéficier son secteur "des avancées technologiques de l'information et de la communication dans la gouvernance de l'eau, notamment celles relatives à la télégestion des barrages, à la prévision et à l'alerte contre les crues". Dans ce cadre, le ministre des Ressources en eau a présenté au ministre sud-coréen les perspectives de développement du secteur pour le prochain plan quinquennal, tout en invitant les entreprises et bureaux d'études sud-coréens à participer "avec force" à la réalisation de ce programme, ajoute-t-on de même source. De ce côté, M. Keep-Pong a exprimé le vœu de voir la coopération avec l'Algérie dépasser le volet technique pour viser une stratégie gagnant-gagnant à long terme. Il a aussi émis le souhait de voir les entreprises algériennes explorer le marché international aux côtés des entreprises coréennes. Pour rappel, la Corée du Sud qui est déjà présente en Algérie à travers l'entreprise Daewoo qui réalise le projet d'aménagement d'Oued El-Harrach, souhaite donner un nouvel élan à ce partenariat, en mettant à la disposition du secteur des ressources en eau son savoir-faire et son expérience dans ce domaine, indique le communiqué.