Le ministre des Transports, Amar Ghoul, a indiqué que l'entrée en vigueur du décret exécutif fixant les conditions d'organisation et de contrôle des établissements d'enseignement de la conduite automobile n'entraînerait pas la fermeture des auto-écoles en activité dont les gérants ne possèdent pas de diplôme supérieur. En effet, lors d'une conférence de presse en marge du lancement du programme de l'Union européenne de soutien aux réformes dans le secteur des transports en Algérie, le ministre a précisé que le décret exécutif fixant les conditions d'organisation et de contrôle des établissements d'enseignement de la conduite automobile qui exige des gérants un diplôme supérieur ne s'appliquera qu'aux auto-écoles qui seront créées après son entrée en vigueur le 14 mars. M. Ghoul a précisé que les quelque 7.600 auto-écoles en activité bénéficieront, quant à elles, d'un accompagnement en vue de les adapter aux nouvelles mesures visant la modernisation de ces établissements. Il a expliqué que ce décret n'entraînera pas la fermeture des auto-écoles dont les gérants ne possèdent pas de diplôme supérieur, il entre dans le cadre du développement et de la modernisation du secteur. La Fédération nationale des auto-écoles avait demandé, par la voix de son président, Ahmed Zinedine Aoudia, la révision de ce décret exécutif et l'annulation de certaines de ses dispositions, notamment l'article 50 qui exige l'obtention d'une licence pour la gestion d'une auto-école. En vertu du décret, les auto-écoles ont jusqu'au 14 mars 2014 pour se conformer aux conditions fixées, notamment l'obligation pour les gérants d'auto-écoles de posséder un diplôme supérieur dans le domaine juridique, commercial, comptable ou technique qui permet d'assurer l'activité de gérant. Pour M. Aoudia, cet article entraînera la fermeture d'un grand nombre d'auto-écoles. S'agissant des recommandations des assises nationales des transports organisées en décembre 2013, M. Ghoul a fait savoir qu'elles seraient présentées au Conseil du gouvernement lors d'une prochaine réunion.