Quinze spectacles pour enfants figurent au programme d'activités du Théâtre régional "Abdelkader Alloula" d'Oran (TRO), élaboré à l'occasion des vacances scolaires. Des troupes artistiques évoluant dans différentes wilayas du pays enchantent la scène du TRO dans le cadre de ces activités visant à occuper utilement le temps libre des enfants durant la période indiquée. La direction du TRO se félicite à ce titre de l'engouement enregistré dès les premières représentations, à commencer par le spectacle de production récente "Assghar minni" (plus petit que moi). La pièce suscite toujours le même intérêt qu'à la générale donnée le 25 janvier dernier, captivant l'attention des petits à travers l'histoire de l'héroïne Hanane, une petite écolière qui se trouve projetée dans le monde fantastique des insectes. "Assghar minni" met en vedette plusieurs jeunes talents sous la direction de Cheggag Safia qui signe la première mise en scène féminine du Théâtre d'Oran après son brillant parcours en qualité de comédienne. Parmi les pièces-phares à l'affiche "El-assad oua el hattaba" (le lion et la bûcheronne) de Mourad Senouci ne manquera pas de drainer un public aussi nombreux qu'aux précédentes représentations jouées pour la plupart à guichets fermés. Le conte qui a inspiré en 2009 la réalisation du premier dessin animé algérien de moyen-métrage par les studios de la station régionale d'Oran de la Télévision nationale, a été produit par le TRO et mis en scène par Samir Bouanani. L'histoire offre une heure d'évasion dans le monde de la jungle où le roi lion part à la recherche de l'Homme pour contredire la rumeur le décrivant comme un être supérieur, jusqu'au jour où son chemin croise celui d'une petite bûcheronne. D'autres pièces à caractère pédagogique et ludique, dont des numéros de marionnettes, sont également proposées par des troupes locales et des wilayas de Tiaret, Tlemcen, Saïda, et Sidi Bel-Abbès. Pour rappel, les enfants ont été le premier public du TRO durant l'année 2013, avec près de 190 pièces de théâtre animées à leur profit. L'engouement du jeune public pour le 4ème art a incité les responsables du TRO à privilégier davantage les jeunes troupes investies dans le segment enfance.