Encore une fois, les Algériens ont fait preuve de très grande intelligence politique pour prouver que le sort et l'avenir de l'Algérie ne peuvent pas les laisser indifférents. Ce qui retient l'attention de la réélection du président Abdelaziz Bouteflika, c'est avant tout le maintien de la symbiose entre lui et le peuple. Une symbiose, cette fois-ci fleurie par l'écrasante victoire de la démocratie. Un scrutin qui s'est déroulé dans la plus grande tranquillité, en dépit de quelques incidents mineurs qui n'ont pas influencé sur le déroulement des opérations de vote. Un vote à ciel ouvert, transparent, régulier, mais sous haute surveillance des contrôleurs des six candidats dans les bureaux de vote. Pour la première fois dans l'histoire des échéances électorales, la clôture du scrutin, l'ouverture des urnes et le dépouillement des voix ont été retransmis en direct par les télévisions privées. Une première qui balaie les doutes et les interprétations soupçonneuses et perfides des vaincus de ce jeu démocratique actionné par les électrices et les électeurs. Les premiers résultats donnant le candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika vainqueur de cette élection ont été accueillis tout d'abord par l'enthousiasme et le bonheur exprimés partout en Algérie. Les Algériens ont savouré à leur façon cette victoire, qui représente pour eux l'amorce d'une nouvelle bataille de renaissance nationale. De l'autre côté, on a usé de langue boiteuse qui rappelle ce qu'avait exprimé Abassi Madani au lendemain des législatives de 1991. Faire douter du verdict des urnes est une faiblesse et une tragique bêtise démocratique à travers une grande incohérence. A ce sujet, des voix commencent à hausser le ton pour faire croire à une vraie fausse victoire du candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika. Les sirènes potentielles sont nombreuses. Mais il n'y a pas lieu de se tromper, le peuple ne cesse de renforcer ses positions pour faire face à tous les imprévus. Il a derrière lui des institutions solides qui veillent à pérenniser ses positions de sauvegarde de l'unité et de la stabilité nationale et à leur tête l'ANP. Tous les indices le montrent. A l'intérieur du pays profond, après les insignes faiblesses d'une certaine opposition, les citoyens ne faisant pas confiance à certains boutefeux ont pris d'assaut les "guérites" déjà placées pour surveiller les intrigues qui peuvent naître contre la volonté populaire pour avoir fait son propre choix. Pour d'aucuns des vaincus de ce scrutin, le désespoir politique paraît avoir atteint un gouffre sans fin. Ils voulaient le Palais d'El-Mouradia par la violence et la prédation de la démocratie. L'attachement du peuple à la sérénité du pays, aux acquis et surtout à la Réconciliation nationale ont suffisamment suffi pour que se détache un vainqueur: celui qui prône les valeurs nationales. A travers cette réélection du président Abdelaziz Bouteflika, c'est l'Algérie et sa jeunesse qui gagnent dans toutes les directions et dans tous les domaines. Grâce à cette légitimité sûre accordée, gratifiée de la confiance des Algériens, c'est l'entame de l'approfondissement et de l'établissement de la bonne gouvernance dans le cadre de l'Etat de droit, la finalisation des réformes nécessaires pour une économie de marché productive et compétitive, la satisfaction des attentes de la population dans le domaine du développement humain, et surtout de la consolidation et la garantie de la paix, la sécurité du pays, qui se révèlent les plus importantes et les plus prioritaires dans l'action immédiate du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. C'est possible, réalisable et concret, particulièrement que dans son programme électoral, le candidat Abdelaziz Bouteflika , en sollicitant du peuple le prolongement de son magistère à la tête du pays, s'est engagé à œuvrer à satisfaire 'une aspiration fondamentale de son essence, et simple: une vie équilibrée socialement, une économie qui peut accroître ses richesses à partir de l'effort dans le travail productif, et une juste affectation et répartition des ressources nationales". Ce sont-là, aujourd'hui comme hier, les constantes de la stratégie du président Abdelaziz Bouteflika depuis 1999. Des constantes qu'il compte approfondir et affiner durant le présent quinquennat, pour mettre définitivement l'Algérie à l'abri des tourmentes, toujours possibles, et dont certaines essaiment, çà et là, dans l'environnement régional et international du pays.