La diversification économique est depuis quelques années une priorité. Le gouvernement, au cours de ces trois dernières années, a réalisé des tentatives positives et efficaces allant dans le sens d'une large plateforme d'investissements et de croissance et ce, grâce à une gestion budgétaire prudente. Et pour cause, la crise économique et financière mondiale de 2008 a laissé peu de traces au- près de l'économie nationale. Le maintien de cette prudence et de cette rigueur de gestion de l'économie nationale est bien stipulé dans le présent programme politique, et s'avère être, encore, une priorité absolue pour garantir l'amélioration de la sphère sociale et la dynamique économique. D'où ce grand axe du Plan d'Action du gouvernement adopté par le Conseil des ministres de mercredi dernier pour la mise en œuvre du programme présidentiel, à savoir: le développement de la sphère productive, à travers la poursuite de la mise en place des dispositifs destinés à accroître les investissements, notamment dans les secteurs de l'industrie, l'agriculture, le tourisme et l'énergie, pour intensifier la croissance, substituer la production nationale aux importations, créer des richesses, et multiplier l'offre d'emplois pérennes. Une démarche qui sera appuyée par la poursuite de l'amélioration et de la modernisation des activités bancaires et financières qui constitueront l'un des principaux leviers pour concrétiser les objectifs de développement économique et social tracés. Cet axe fondamental à la fois économique et social est de fait conçu pour garantir une qualité de vie décente à l'ensemble de la société algérienne et assurer une meilleure préparation pour l'aisance et le futur des jeunes générations. Dès lors, l'amélioration de la performance économique et le renforcement des indicateurs et mécanismes sociaux stabilisateurs sont d'actualité dans les actions gouvernementales en vue de mieux faire face aux répercussions impitoyables de la mondialisation. Dans ce souci de bonne gouvernance, d'efficacité et de transparence, sous l'autorité du programme présidentiel (2015-2019), le gouvernement semble être mis devant le fait accompli à mettre en œuvre un pilotage des axes prioritaires de cette politique de développement sous forme de tableau de bord à moyen et long termes. Il devra faire des évaluations périodiques afin de contrôler l'avancement de chaque chantier prioritaire et de procéder aux nécessaires ajustements. Dans ces conditions, la poursuite des efforts visant à préciser davantage le rôle de chaque échelon d'exécution du programme politique, et le souci constant de rapprocher les lieux de décision et de contrôle des centres d'activités et de vie, constitueront les moyens essentiels du renforcement de ce développement d'ensemble, en tant que cadre général d'organisation et de gestion de l'activité économique et sociale, tout en s'inscrivant dans la démarche de décentralisation et de modernisation du fonctionnement de la machine productive.