Plus de 645.000 élèves se présenteront aujourd'hui, à travers le territoire national, à la première session de l'examen de fin de cycle primaire et toutes les conditions sont réunies pour assurer son bon déroulement. En effet, la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a, lors de son passage à l'émission "Invité de la semaine" de la Télévision nationale, tenu à rassurer les parties concernées, notamment les parents d'élèves en classes d'examen, que tous les moyens matériels et humains avaient été mobilisés par l'Office national des examens et concours (ONEC), pour assurer le bon déroulement des épreuves. Ainsi au total 645.965 candidats sont inscrits à l'examen, soit une augmentation de 24.077 élèves par rapport à l'année dernière (621.888 élèves), selon l'Office national des examens et concours (ONEC). 3971 candidats issus des établissements scolaires privés, 216 personnes aux besoins spécifiques et 685 étrangers se présenteront à cet examen auquel 3300 centres ont été réquisitionnés. Pour assurer le bon déroulement de l'examen, les instances concernées ont consacré les moyens matériels et humains nécessaires (plus de 81.000 surveillants, 15.000 correcteurs et 3350 observateurs). Les élèves seront évalués dans trois matières à savoir les langues arabe et française et les mathématiques. Accèderont à la première année de l'enseignement moyen ceux qui obtiendront une moyenne égale ou supérieure à 5 sur 10. La moyenne est calculée sur la base de la moyenne annuelle de l'année scolaire ajoutée à la moyenne générale de l'examen. La session de rattrapage de l'examen de fin de cycle primaire, instaurée par arrêté ministériel du 6 mars 2005, vise à évaluer les premières étapes de la réforme du système éducatif, notamment sur le plan pédagogique et le niveau des élèves dans les matières essentielles en fin de cycle primaire, soit les cinq premières années d'enseignement. L'examen n'a pas été décidé pour pénaliser les élèves ni les exclure, sachant que l'enseignement est obligatoire jusqu'à 16 ans. 312.124 filles (48,32 %) comptent parmi les candidats.
La session de rattrapage est prévue le 25 juin prochain Les résultats de la première session de l'examen seront annoncés le 14 juin prochain et ceux de la session de rattrapage prévue le 25 juin seront connus le 7 juillet 2014. Concernant les appréhensions exprimées par certains concernant le déroulement des épreuves et la correction des copies, la ministre a affirmé que l'ONEC "se charge des préparatifs des examens en faisant preuve d'un sens élevé de professionnalisme et en prenant les mesures nécessaires", précisant que cette opération obéissait à "un processus complexe et de longue haleine enclenché à chaque rentrée scolaire et pour lequel une importante enveloppe est allouée en sus de la mobilisation de 500.000 fonctionnaires". Mme Benghebrit a souligné, dans ce contexte, la contribution "effective et importante" des autres secteurs et institutions à l'instar de l'Armée de nationale populaire (ANP), la Sûreté nationale et la Protection civile ainsi que la Santé, au regard de la grande superficie de notre pays et du nombre important des candidats aux différents examens.
Pas de discrimination entre les enfants de l'Algérie D'autre part, la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a affirmé que "nous ne nous autoriserons jamais de faire de discrimination entre les enfants d'un même pays en organisant une session spéciale du baccalauréat pour les candidats de la wilaya de Ghardaïa, laquelle a connu ces derniers mois des incidents ayant entravé le déroulement normal des cours", a-t-elle souligné. L'organisation d'une session spéciale du baccalauréat pour les élèves de Ghardaïa "pourrait avoir des conséquences négatives pour les futurs bacheliers de la région, notamment lors des inscriptions", a-t-elle estimé. Les autorités locales ont pris toutes les mesures nécessaires pour permettre aux élèves de rattraper les cours perdus et les préparer aux épreuves du baccalauréat, prévues dimanche, 1er juin prochain, a-t-elle rappelé. Enfin, la ministre de l'Education nationale a déclaré que les problèmes "que connaît le secteur peuvent être surmontés à travers un dialogue constructif et en faisant preuve d'un sens élevé de responsabilité". Mme Benghebrit a souligné la nécessité de "travailler avec tous les partenaires sociaux en vue de surmonter les problèmes en suspens que connaît le secteur de l'Education nationale".