Le procès de sept (7) terroristes présumés, impliqués dans des assassinats, pose de bombes dans des lieux publics, rapts et viols commis depuis 1997 à Alger et ses environs, a été ajourné hier par le tribunal criminel d'Alger à la prochaine session criminelle (octobre). Le juge Raggad Mohamed a décidé de ce report en raison de l'absence de la défense de l'un des accusés. Parmi les accusés figure le dénommé Hocine Kobbi, à l'origine également du démantèlement d'une cellule du groupe islamique armé (GIA) à Alger, selon les attendus contenus dans l'arrêt de renvoi. Les accusés doivent répondre des chefs d'accusation de "constitution d'un groupe terroriste armé, de massacre avec pose de bombes dans des lieux publics, assassinats, rapts et viols", selon la même source. L'affaire remonte à 1997 lorsque l'accusé Hocine Kobbi a été chargé par le groupe terroriste sévissant à Alger de déposer une bombe artisanale à la gare ferroviaire de Gué de Constantine. L'engin a explosé entre les mains de Kobbi, lui causant une cécité quasi totale. Malgré son handicap, l'accusé Kobbi a continué d'être un élément de soutien et d'appui pour ce groupe terroriste, il s'est chargé d'obtenir des renseignements ainsi que du transport des terroristes pour commettre des attentats dans plusieurs zones de la capitale. Chargé par l'émir du GIA, Rachid Abou Tourab, d'exécuter un attentat suicide à la ceinture explosive, Hocine Kobbi décida alors d'informer les forces de sécurité sur les activités de ce groupe terroriste. Il a également informé les forces de sécurité des caches des groupes terroristes, ce qui a permis l'arrestation de plusieurs personnes et la récupération d'armes et de munitions de guerre.