En marge de la clôture de la session de printemps de l'APN, la ministre de l'Education nationale Mme. Nouria Benghebrit, a affirmé avant-hier dans une déclaration à la presse, que la revendication des syndicats du secteur de l'Education concernant la révision de la prime de zone pour les travailleurs du Sud et des Hauts-Plateaux exige une décision politique de la part du gouvernement. En assurant que ni la tutelle ni les autres secteurs ne sont habilités à trancher sur cette question. Pour sa part, M. Khelil Mahi, ministre des Relations avec le Parlement, a fait état, au nom du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en réponse aux questions des députés à ce sujet, que "Pour l'instant, la prime de zone ne fera pas l'objet d'une révision en raison de l'incidence financière qui en découlera". Tout en expliquant "l'augmentation de cette prime touchera les équilibres financiers de l'Etat après l'augmentation des salaires qu'induira la révision de cette indemnité". Par ailleurs, la ministre de l'Education a indiqué avoir rencontré mercredi les représentants du CNAPEST avec lesquels ce point a été évoqué outre d'autres revendications tel le problème des enseignants en fin de carrière. "Trouver une solution à cette dernière question demande du temps", a-t-elle dit. Mme Benghebrit a fait part également que "le ministère est ouvert au dialogue à tous les partenaires sociaux pour trouver les solutions possibles", ajoutant qu'il a été convenu avec le même syndicat de "tenir une deuxième rencontre durant la troisième semaine du mois d'août". Le ministère de l'Education nationale a décidé de la tenue de rencontres avec les syndicats du secteur afin de trouver des solutions aux points en suspens et qui ont été à l'origine, durant l'année scolaire écoulée, d'une série de débrayages pour protester contre certaines lacunes contenues dans le statut particulier, exiger l'insertion des enseignants du primaire et du moyen dans les nouveaux grades créés à l'instar des enseignants du secondaire, trouver des solutions pour les enseignants en fin de carrière et revendiquer la médecine du travail et des logements pour les travailleurs du secteur.