"Tous les efforts consentis par les pouvoirs publics en termes de mobilisation des ressources hydriques, réutilisation d'eaux épurées et construction de nouveau barrages, ont permis aujourd'hui à l'Algérie de s'éloigner du stress hydrique ". C'est du moins ce qu'a assuré, hier sur les ondes de la Chaine III de la Radio nationale, le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib. Parmi ces dernières il a cité la construction de 26 nouveaux barrages et la réalisation, en cours ou projetée, de quatre stations de dessalement dont celle d'Oran d'une capacité de production de 500.000 mètres cubes d'eau/jour. " Nous avons fait des avancées extraordinaires ", a affirmé le ministre sans pour autant nier qu'il reste encore des efforts à faire, notamment au titre du prochain plan quinquennal où pas moins de 20 milliards de dollars seront consacrés au secteur des Ressources en eau. Pour M. Nacib, l'intensification des investissements destinés à mobiliser les ressources hydriques, ainsi que la réutilisation d'eaux épurées, ont permis au pays de s'éloigner du " stress hydrique ", ajoutant, toutefois qu'il restait encore des efforts à accomplir. A ce titre, il a annoncé que durant le prochain programme quinquennal 2015-2019, il va être mis l'accent sur le développement de l'hydraulique agricole à travers la réalisation d'un million d'hectares supplémentaires de terres irriguées, " dans une perspective de sécurité alimentaire " du pays. Le ministre a, d'autre part, annoncé qu'au titre du prochain plan il a été retenu la construction de 26 nouveaux barrages pouvant mobiliser une capacité totale de 985 millions de mètres cubes d'eau ajoutant que, lors de l'année prochaine, une douzaine de nouveaux barrages va être réceptionnée. Parmi les autres actions qui vont être initiées par son département, M. Nacib a, par ailleurs, cité les travaux de dévasement de certains ouvrages hydrauliques " qui vont permettre d'augmenter leurs capacités de quelque 45 millions de mètres cubes " et des travaux de mobilisation des ressources souterraines. Il est également prévu de la réalisation de nouvelles stations de dessalement d'eau de mer durant le prochain programme quinquennal 2015-2019. " Actuellement, l'Algérie dispose de 9 stations, lesquelles doivent être renforcées par quatre autres ouvrages dans les années à venir dont celle d'Oran d'une capacité de production de 500.000 mètres cubes d'eau/jour et Ténès dans la wilaya de Chlef de 200 000 mètres cubes d'eau/jour qui seront mises en service d'ici la fin de l'année en cours", annonce M. Necib qui ajoute que deux autres stations seront réalisées, une à Béjaïa et l'autre d'El Tarf pour une capacité de 100 000 mètres cubes d'eau/jour chacune ". " Ces onze stations vont permettre de produire un total de 2,1 millions de mètres cubes/jour au terme de l'année 2019 ", a-t-il expliqué tout en écartant tout impact significatif de ces investissements sur l'environnement.