Organisée conjointement par le ministère de l'Industrie et des Mines et le Conseil d'affaires algéro-américain (USABC), un événement économique international, la Semaine algérienne de l'investissement et des affaires "Doing Business in Algeria" a débuté avant-hier et se poursuivra jusqu' au 30 octobre à Chicago et à Washington (DC), pour la présentation des opportunités d'affaires en Algérie aux investisseurs potentiels américains. A cette occasion, les rencontres bilatérales pour l'identification des opportunités d'affaires entre l'Algérie et les Etats-Unis ont connu, à Chicago, une forte présence d'hommes d'affaires américains. "Plusieurs opérateurs américains se sont montrés très intéressés par le marché algérien mais aussi par le plan de relance du secteur industriel"', a affirmé à l'APS le directeur de gestion du secteur marchand public auprès du ministère de l'Industrie et des Mines, Ali Oumellal, en marge de cette rencontre. Selon M. Oumellal, ces rencontres, qui se poursuivront demain à Washington DC, devraient être sanctionnées par la signature d'accords de partenariat dans divers secteurs. La joint-venture conclue lundi dernier entre CIALFARM (filiale du groupe algérien ETRHB) et la firme américaine Varian Medical Systems, qui est le leader dans les systèmes de radiothérapie, constitue un premier résultat concret de cette rencontre. Signé en présence du ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, cet accord prévoit la facilitation de l'acquisition par la partie algérienne de systèmes de radiothérapie destinés au traitement des maladies de cancer. L'accord porte également sur la réalisation, en Algérie, d'un institut de formation dans le domaine des technologies de radiothérapie et des systèmes de sécurité développés et mis au point par Varian. D'autres participants américains ont affiché leur intention de s'engager en Algérie à l'image du cabinet Baker and McKenzie, spécialisé dans le conseil juridique des entreprises et dont le représentant connaît l'Algérie depuis plus de quatre décennies. "Notre cabinet reçoit souvent des demandes de conseils de la part de firmes américaines sur le climat des affaires en Algérie'', a précisé Michael L. Coleman, ajoutant que les rencontres qu'il a eues avec des chefs d'entreprises algériennes et avec le directeur général de l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI), Abdelkrim Mansouri, lui ont surtout permis de mettre à jour les informations relatives au climat des affaires en Algérie. Il a également considéré que la signature d'un accord de non-double imposition par les autorités des deux pays devrait permettre de renforcer la présence des firmes américaines dans le marché algérien, notamment dans le segment de l'industrie pharmaceutique. Un représentant d'un institut de formation, basé à Indianapolis, M. Oscar Estrada, a indiqué avoir été sollicité par l'ANDI à l'effet d'assurer la formation de cadres chargés de l'accompagnement de l'investissement. "Nous avons convenu d'organiser une première visite en Algérie pour définir les besoins réels en matière de formation'', a-t-il ajouté. Sur ce fait, et afin de leur donner plus de détails sur les échanges qui ont été conclus entre les deux pays, des exemples de partenariats algéro-américains qui ont connu des succès seront présentés aux hommes d'affaires américains, à l'instar de la joint-venture entre le groupe algérien de production et de distribution d'électricité et de gaz, Sonelgaz, et General Electric, pour la réalisation d'un complexe industriel spécialisé dans la fabrication de turbines à gaz, de turbines à vapeur, alternateurs et systèmes de contrôle. Lors des quatre jours de cette rencontre Algérie-USA qui devrait aussi connaître la participation de représentants du gouvernement américain, les principales dispositions réglementaires relatives aux investissements étrangers et au commerce en Algérie seront également explicitées aux participants.