La Banque extérieure d'Algérie et la Banque britannique, HSBC procéderont dimanche prochain à l'hôtel El-Djazaïr à la signature d'un accord-cadre de coopération.Cet accord vise a définir la mise en commun des moyens pour assurer les activités de conseil financier et d'arrangeur de dettes dans le cadre des schémas de financement de projets qui concernent Sonatrach. Aussi, cet accord couvre d'autres secteurs tels que l'industrie comme les générateurs électriques, ces unités de dessalement d'eau de mer, les infrastructures de transport qui concernent le secteur public et privé. Cet accord s'inscrit dans l'optique d'un renforcement de la coopération internationale entre grands opérateurs économiques algériens et étrangers. A noter qu'en mai dernier, la première banque britannique HSBC, dotée d'un capital social de 25 millions d'euros, a été autorisée à s'installer en Algérie. L'implantation de cette banque confirme l'intérêt des entreprises britanniques pour le marché algérien. Il est vrai que HSBC continue d'enregistrer d'excellentes performances sur les marchés émergents et privilégie les investissements destinés à financer sa croissance organique sur ces marchés, tout en tirant profit des investissements stratégiques. En outre, l'activité de la banque au Moyen-Orient, Arabie Saoudite exclue, s'est fortement développée, avec une progression de 31 % du résultat avant impôt. Les revenus de la banque d'entreprises ont sensiblement progressé sous l'effet de la forte croissance de la région et de l'accroissement des flux commerciaux. L'intervention de HSBC en Algérie, à travers sa propre filiale, est une marque de confiance au potentiel du marché bancaire national qui connaît une demande croissante en produits financiers tant pour le financement de l'investissement que pour les besoins des particuliers. HSBC, faut-il le mentionner, est d'envergure mondiale. Première dans son pays la Grande-Bretagne, elle est aussi la plus grande banque d'Europe, notamment à la faveur d'une capitalisation boursière de 160 milliards d'euros. A l'échelle mondiale, HSBC occupe le quatrième rang en termes de capitalisation boursière. Créée en 1869 pour accompagner la croissance des échanges commerciaux entre l'Europe et la Chine, du temps où Hong Kong était sous domination britannique, HSBC déploie aujourd'hui son réseau à travers 82 pays. Pour la BEA, la banque elargit sa coopération à l'international. La BEA, au capital social de 24,5 milliards de dinars, a réalisé un bénéfice net de 2,5 milliards de dinars (34 millions de dollars) en 2006 contre 1,24 milliard en 2005. Réservant près de 60% de ses financements au segment des hydrocarbures, la BEA dispose de plusieurs catégories d'agences opérationnelles à travers le réseau national. En plus de celles spécifiques au secteur des hydrocarbures et de la pétrochimie, on note des agences réservées aux particuliers, aux ménages. La BEA avait procédé pour la première fois à la certification de ses comptes, en 2006, grâce au concours d'une expertise internationale.