Les perturbations que connaît le marché pétrolier mondial, ses conséquences sur l'économie nationale, sont analysées par le gouvernement avec la plus grande attention et la maîtrise voulue. A ce sujet, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a en fin de semaine souligné que le gouvernement a pris ses précautions par rapport à ces perturbations et compte poursuivre le programme d'investissements publics du prochain quinquennal 2015-19. C'est là un important message qui est transmis à tous ceux qui doutent encore de la maîtrise de cette situation imprévue pour le Plan d'action de l'Exécutif. Des réponses sécurisantes à tout le monde quant à cette question de la chute des cours du baril de pétrole. M. Sellal a également affirmé que l'Etat poursuivra la réalisation de ses grands projets d'investissements et son soutien aux produits de large consommation malgré ces perturbations. Ces engagements, sous leur forme et leur nature politique, sont une constante savamment maintenue, pour que la croissance et le développement durable et harmonieux obéissent à des paliers, à des normes qui sont totalement propres à la gouvernance budgétaire du pays en vigueur depuis des années. Dans ce sillage de la continuité et du maintien du rythme de développement, le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika avait instruit, mardi, le gouvernement "d'exclure toute remise en cause de la politique d'investissements publics qui demeure le moteur de la croissance et de la création d'emplois et qui permet aussi de répondre aux besoins sociaux de la population, notamment dans les domaines de l'éducation, de l'enseignement et de la formation, de la santé et du logement". Toutes les données chiffrées, utilement rassemblées dans le Plan d'action du gouvernement, prouvent la poursuite de ce développement social et économique qui se complète et s'illustre par une réalité incontournable à la veille du lancement du programme quinquennal 2015-19 qui se fixe comme priorité fondamentale de résoudre les problèmes élémentaires de la croissance, notamment que le pays dispose de richesses aisément exploitables dans l'immédiat. Il n'en demeure pas moins qu'un processus de croissance si conséquent soit-il n'a de sens que s'il est lié à une véritable politique de développement et à une solidarité sociale. Le gouvernement sur l'instruction du chef de l'Etat devra déclarer la guerre aux dépenses de prestige, l'annulation de certaines prévisions budgétaires non rentables. Cela par des mesures claires et applicables en urgence. Il faudrait que la maîtrise de la gouvernance de l'actuel exercice budgétaire de l'Etat apporte quelque chose de positive à cette nouvelle situation particulière, avec l'assurance que cette phase soit suivie dans un cadre approprié. En effet, alors que la crise du marché pétrolier secoue le monde, le temps n'est pas celui des enflures ou des folles promesses. En cette période de réflexion économique et sociale intense et sur les problèmes de développement en général, il faut le rappeler. Entre pessimisme noir et optimisme béat. Il a assurément place à l'optimisme raisonné du gouvernement qui est convaincu de maîtriser la situation et de triompher des obstacles. Aussi, rappelle-t-on à ce sujet, que le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika a, lors du Conseil restreint consacré aux développements enregistrés sur le plan du marché pétrolier, affirmé que l'Algérie disposait d'une certaine marge face à cette crise qu'il a qualifiée d'inquiétante.