La baisse du prix du baril a été aussi brusque qu'imprévisible et, c'est une certitude pour les analystes du marché international des hydrocarbures, ce sera marqué par une grande incertitude sur l'évolution du prix du baril sur le moyen terme. La baisse du prix du baril a été aussi brusque qu'imprévisible et, c'est une certitude pour les analystes du marché international des hydrocarbures, ce sera marqué par une grande incertitude sur l'évolution du prix du baril sur le moyen terme. La chute des cours du pétrole, qui ont perdu près de 50 % depuis juin, alimente l'inquiétude des Algériens sur la capacité du gouvernement à tenir ses engagements financiers dans les proches années à venir. L'Algérie qui tire plus de 95 % de ses recettes extérieures du pétrole dispose toutefois d'une assez large marge manoeuvre pour entreprendre au plus vite les réformes qui s'imposent pour sortir de la dépendance, pour son développement économique et social, de la mono exportation des hydrocarbures. La chute du prix du baril qui a débuté début juin dernier n'est pas conjoncturelle comme l'avaient espéré les autorités algériennes. La baisse du prix du baril a été brusque, et surtout imprévisible et, c'est une certitude pour les analystes du marché international des hydrocarbures, ce sera marqué par une grande incertitude sur l'évolution du prix du baril sur le moyen terme. Face à cette situation le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a réuni mardi dernier, un conseil restreint consacré aux développements enregistrés par le marché pétrolier international et leurs retombées sur la démarche économique et sociale du pays. Outre le Premier ministre, ont pris part à ce conclave, le ministre d'Etat directeur de cabinet de la présidence de la République, le vice-ministre de la Défense nationale, chef d'étatmajor de l'ANP, les ministres des Finances, de l'Energie, de l'Industrie et des Mines, du Commerce, de l'Agriculture, le ministre délégué au Budget, le gouverneur de la Banque d'Algérie et le conseiller économique du chef de l'Etat qui ont écouté des exposés présentés par le ministre de l'Energie et des Finances. Pour sa part, le Premier ministre a exposé les recommandations dégagées par le gouvernement pour faire face à la situation actuelle qui a été qualifiée de «sévère» par Abdelaziz Bouteflika. Le ton a été donné par le chef de l'Etat. A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles pour le président de la République qui a pris des mesures pour atténuer ses retombées sur la démarche économique et sociale du pays. D'emblée, le chef de l'Etat a chargé le gouvernement « d'en assurer un suivi permanent et d'examiner, trimestriellement, sous la direction du Premier ministre, toute adaptation qui s'avérerait nécessaire dans la gestion économique et budgétaire ». Pour le moment, Abdelaziz Bouteflika a souligné que face à cette inquiétante crise « l'Algérie dispose d'une certaine marge de manoeuvre résultant d'un désendettement public anticipé quasi-total, des réserves de change constituées, ainsi que de l'épargne publique accumulée au niveau du Fonds de régulation des recettes, a instruit le gouvernement d'exclure toute remise en cause de la politique d'investissements publics qui demeure le moteur de la croissance et de la création d'emplois et qui permet aussi de répondre aux besoins sociaux de la population, notamment dans les domaines de l'éducation, de l'enseignement et de la formation, de la santé, et du logement ». Le chef de l'Etat a instruit le gouvernement pour le maintien du programme quinquennal d'investissements publics, tout en adaptant, (toutefois) le rythme et les priorités de lancement des nouveaux projets et en veillant aussi à la maîtrise de leurs coûts. Egalement, ne seront pas affectées par la rigueur demandée par Bouteflika, la justice sociale et la solidarité nationale qui demeureront, a-t-il souligné, « au centre des options nationales fondamentales, instruisant dans ce contexte, le gouvernement de s'atteler à la rationalisation de la dépense publique, notamment au niveau du budget de fonctionnement ». Dans ce sillage également, il invite le gouvernement à veiller à une plus grande participation des entreprises nationales publiques et privées à la réalisation des projets publics aux côtés des entreprises étrangères, lorsque le recours à celles-ci sera nécessaire et à veiller à la rationalisation des importations et au renforcement du contrôle des opérations de financement du commerce extérieur, pour prévenir toutes formes d'évasion de capitaux et ce pour préserver la balance des paiements du pays. Pour le chef de l'Etat, la crise des prix du pétrole vient souligner l'impératif de réduire la dépendance du pays vis à vis des hydrocarbures, rappelant également que la diversification de l'économie nationale est un des principaux objectifs du plan d'action du gouvernement. A ce titre, il a ordonné au gouvernement d'engager les mesures requises pour la dynamisation des secteurs de l'industrie, de la pétrochimie, de l'agriculture, du tourisme et des nouvelles technologies de l'information et de la communication, et de lui en rendre compte au cours du premier trimestre 2015. Cela devra s'accompagner également d'une intensification des réformes au niveau du secteur financier, pour dynamiser le développement de l'entreprise, la mobilisation de l'épargne locale, et le financement des investissements de la sphère économique. En outre, le secteur de l'Energie est chargé de promouvoir la rationalisation de la consommation interne d'énergie, de promouvoir la transition énergétique grâce au développement des énergies nouvelles et renouvelables, et d'accroître la recherche et l'exploitation des hydrocarbures, y compris non conventionnels. Enfin, le président Abdelaziz Bouteflika a chargé le gouvernement de tenir l'opinion nationale informée des réalités et des enjeux de la crise actuelle des prix du pétrole. Cela permettra de rassurer la population, et de la mobiliser pour la lutte contre le gaspillage et pour un effort accru, au service de son propre bien-être et du développement du pays. La chute des cours du pétrole, qui ont perdu près de 50 % depuis juin, alimente l'inquiétude des Algériens sur la capacité du gouvernement à tenir ses engagements financiers dans les proches années à venir. L'Algérie qui tire plus de 95 % de ses recettes extérieures du pétrole dispose toutefois d'une assez large marge manoeuvre pour entreprendre au plus vite les réformes qui s'imposent pour sortir de la dépendance, pour son développement économique et social, de la mono exportation des hydrocarbures. La chute du prix du baril qui a débuté début juin dernier n'est pas conjoncturelle comme l'avaient espéré les autorités algériennes. La baisse du prix du baril a été brusque, et surtout imprévisible et, c'est une certitude pour les analystes du marché international des hydrocarbures, ce sera marqué par une grande incertitude sur l'évolution du prix du baril sur le moyen terme. Face à cette situation le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a réuni mardi dernier, un conseil restreint consacré aux développements enregistrés par le marché pétrolier international et leurs retombées sur la démarche économique et sociale du pays. Outre le Premier ministre, ont pris part à ce conclave, le ministre d'Etat directeur de cabinet de la présidence de la République, le vice-ministre de la Défense nationale, chef d'étatmajor de l'ANP, les ministres des Finances, de l'Energie, de l'Industrie et des Mines, du Commerce, de l'Agriculture, le ministre délégué au Budget, le gouverneur de la Banque d'Algérie et le conseiller économique du chef de l'Etat qui ont écouté des exposés présentés par le ministre de l'Energie et des Finances. Pour sa part, le Premier ministre a exposé les recommandations dégagées par le gouvernement pour faire face à la situation actuelle qui a été qualifiée de «sévère» par Abdelaziz Bouteflika. Le ton a été donné par le chef de l'Etat. A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles pour le président de la République qui a pris des mesures pour atténuer ses retombées sur la démarche économique et sociale du pays. D'emblée, le chef de l'Etat a chargé le gouvernement « d'en assurer un suivi permanent et d'examiner, trimestriellement, sous la direction du Premier ministre, toute adaptation qui s'avérerait nécessaire dans la gestion économique et budgétaire ». Pour le moment, Abdelaziz Bouteflika a souligné que face à cette inquiétante crise « l'Algérie dispose d'une certaine marge de manoeuvre résultant d'un désendettement public anticipé quasi-total, des réserves de change constituées, ainsi que de l'épargne publique accumulée au niveau du Fonds de régulation des recettes, a instruit le gouvernement d'exclure toute remise en cause de la politique d'investissements publics qui demeure le moteur de la croissance et de la création d'emplois et qui permet aussi de répondre aux besoins sociaux de la population, notamment dans les domaines de l'éducation, de l'enseignement et de la formation, de la santé, et du logement ». Le chef de l'Etat a instruit le gouvernement pour le maintien du programme quinquennal d'investissements publics, tout en adaptant, (toutefois) le rythme et les priorités de lancement des nouveaux projets et en veillant aussi à la maîtrise de leurs coûts. Egalement, ne seront pas affectées par la rigueur demandée par Bouteflika, la justice sociale et la solidarité nationale qui demeureront, a-t-il souligné, « au centre des options nationales fondamentales, instruisant dans ce contexte, le gouvernement de s'atteler à la rationalisation de la dépense publique, notamment au niveau du budget de fonctionnement ». Dans ce sillage également, il invite le gouvernement à veiller à une plus grande participation des entreprises nationales publiques et privées à la réalisation des projets publics aux côtés des entreprises étrangères, lorsque le recours à celles-ci sera nécessaire et à veiller à la rationalisation des importations et au renforcement du contrôle des opérations de financement du commerce extérieur, pour prévenir toutes formes d'évasion de capitaux et ce pour préserver la balance des paiements du pays. Pour le chef de l'Etat, la crise des prix du pétrole vient souligner l'impératif de réduire la dépendance du pays vis à vis des hydrocarbures, rappelant également que la diversification de l'économie nationale est un des principaux objectifs du plan d'action du gouvernement. A ce titre, il a ordonné au gouvernement d'engager les mesures requises pour la dynamisation des secteurs de l'industrie, de la pétrochimie, de l'agriculture, du tourisme et des nouvelles technologies de l'information et de la communication, et de lui en rendre compte au cours du premier trimestre 2015. Cela devra s'accompagner également d'une intensification des réformes au niveau du secteur financier, pour dynamiser le développement de l'entreprise, la mobilisation de l'épargne locale, et le financement des investissements de la sphère économique. En outre, le secteur de l'Energie est chargé de promouvoir la rationalisation de la consommation interne d'énergie, de promouvoir la transition énergétique grâce au développement des énergies nouvelles et renouvelables, et d'accroître la recherche et l'exploitation des hydrocarbures, y compris non conventionnels. Enfin, le président Abdelaziz Bouteflika a chargé le gouvernement de tenir l'opinion nationale informée des réalités et des enjeux de la crise actuelle des prix du pétrole. Cela permettra de rassurer la population, et de la mobiliser pour la lutte contre le gaspillage et pour un effort accru, au service de son propre bien-être et du développement du pays.