A la veille de la nouvelle année (2015), celle du lancement du programme quinquennal 2015-19, le gouvernement commence par travailler sur le terrain, dans le détail. Sur ce chapitre, les grandes visions ne doivent pas précéder, mais suivre cet effort de tous les jours. Ce travail est illustré par des exemples de renouveau qui meublent l'action des pouvoirs publics. A ce titre, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, vient de réitérer que: "La réforme de nos services publics est une priorité de premier ordre. Notre objectif est que tous les Algériens puissent bénéficier de services identiques et aux standards internationaux, quels que soient leur condition sociale ou leur lieu de résidence sur le territoire national. Des actions en faveur de la transparence et de la simplification réglementaires et procédurales ont été conduites et accueillies favorablement par les citoyens". Une vision unitaire face aux empreintes néfastes du temps présent que d'aucuns, appuyés par des politicards tentent de faire subir à la situation socio-politique du pays. La société algérienne par son histoire et son expérience de tous les jours sait qu'il lui appartient de consolider et de perpétuer ses acquis sans lesquels il n'y aurait pas de progrès dans le développement durable ni encore moins de consolidation de la Réconciliation nationale, ni de place prépondérante dans le concert des nations. Faire valoir cet engagement et ces principes, c'est logiquement s'atteler à tous les échelons de la vie nationale, avec conviction à surmonter les défis de la conjoncture actuelle dans un monde de plus en plus exacerbé, où la Nation algérienne est dans l'obligation de préparer son avenir économique et social. Dans ce contexte et grâce à la gestion budgétaire prudente mise depuis des années, le destin de l'économie nationale sur plusieurs niveaux est à même de se consolider, se réaliser dans un développement harmonieux. N'est-il pas expressément souhaitable que les "fantaisistes" du moment d'arrêter de galvauder davantage la politique économique et sociale du gouvernement. Cela vaut surtout au regard des engagements, des principes et des objectifs imprescriptibles avec lesquels est mis en œuvre sur le terrain le programme politique du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. A ce propos, la chute du prix de baril de pétrole n'influera aucunement sur le maintien de la cadence et du rythme des investissements publics. Un avis confirmé par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans l'interview accordée au Magazine "Afrique-Asie. "Il est vrai que le marché pétrolier mondial traverse une période de grandes fluctuations qui est due, à mon avis, à des considérations politiques et géostratégiques qu'à des paramètres strictement économiques. Avant même l'avènement de cet épisode baissier des prix des hydrocarbures, le gouvernement algérien avait inscrit dans son Plan d'action la préservation des équilibres macroéconomiques et financiers de notre pays, en tant qu'objectif essentiel". M. Sellal ajoute que tout en demeurant attentive aux évolutions des marchés mondiaux et poursuivant son action de concertation au sein de l'Opep,"l'Algérie est en mesure de conduire son programme de développement et d'honorer ses engagements en matière de développement. La croissance hors hydrocarbures est maintenue, une réalité et un objectif stratégique en Algérie".