L'instabilité aux commandes du MC Alger perdure avec la nomination, dimanche soir, d'Abdelkrim Raissi à la tête du club de Ligue 1 algérienne de football, devenant le cinquième responsable à occuper le poste depuis que le "Doyen " a été racheté par Sonatrach il y a de cela deux ans. Converti en club professionnel lors de l'été 2010, le MCA, à l'instar des autres formations des Ligues 1 et 2, est depuis géré par une société sportive par actions. Mais la nouvelle société a été confrontée à d'énormes problèmes financiers, obligeant ses responsables à céder la majorité des actions de son capital à l'entreprise pétrolière en janvier 2013. Hocine Amrouche était le premier président du conseil d'administration du club sous Sonatrach. Il est resté aux commandes pendant six mois, avant qu'il ne soit démis de ses fonctions suite à l'affaire des médailles que ses joueurs n'ont pas voulu recevoir à l'issue de la finale de coupe d'Algérie perdue face à l'USM Alger. C'est Boudjemaâ Boumella qui a pris le relais. Il dirigera le club pendant la saison 2013-2014 au terme de laquelle les Vert et Rouge ont réussi à s'offrir leur septième trophée en coupe d'Algérie. Dans la foulée de la joie suscitée par cette consécration, des problèmes internes surgissent entre Boumella et le manager général de son équipe, Kamel Kaci Said. Les deux hommes seront tout de suite démis de leurs fonctions. Le MCA se retrouve ainsi contraint de chercher un autre président, et le choix s'est porté sur Fodil Yaici. Ce dernier, estimant qu'il n'avait pas l'envergure d'assumer une telle responsabilité, cédera son poste, quelques semaines après, à Omar Hadj Taleb. Le nouveau patron du club phare de la capitale arrive en juillet 2014 avec beaucoup d'ambitions. Il engage alors l'entraîneur Boualem Charef pour un contrat de trois ans et les deux hommes entament alors une véritable " révolution " au sein de l'effectif mouloudéen.
Pas de dérogation pour Anelka ! C'est l'information qui a fait le buzz en Algérie ces derniers jours: la possibilité de voir Nicolas Anelka évoluer dans le Championnat de Ligue 1. Le souhait d'une collaboration entre l'ancien international français et les dirigeants du NA Hussein Dey était réciproque, à en croire le président du club algérois Mahfoud Ould Zemirli, l'ancien du Paris SG, en visite à Alger ce week-end, ayant même donné son accord de principe, selon ce dernier. Mais l'envie commune des deux parties a butté sur le refus de la Ligue de Football Professionnel (LFP) d'octroyer une dérogation spéciale au joueur. " Les lois relatives aux joueurs étrangers couvrant le droit d'évoluer dans le championnat algérien sont claires. Seuls ceux âgés de moins de 27 ans et internationaux au sein des sélections de leurs pays sont autorisés à signer dans nos clubs ", a, en effet, rappelé le président de la LFP Mahfoud Kerbadj à l'APS. " Nous n'avons l'intention d'ouvrir aucune brèche dans ce registre ", a conclu ce dernier. Après une dernière expérience en Inde, Anelka, 35 ans, est à la recherche d'un nouveau challenge et étudie les propositions qui s'offrent à lui.