Le président de la République fédérale d'Allemagne, Horst Kohler, a achevé hier, une visite d'Etat de quatre jours en Algérie. Cette visite a été marquée par une activité très intense du président allemand qui a touché divers domaines. Concrètement, les deux pays sont désormais liés par un accord de non double imposition pour encourager les investissements allemands en Algérie. Le président allemand a affirmé que cette visite témoigne de la volonté commune de l'Algérie et de l'Allemagne de bâtir des relations exemplaires et durables, basées sur l'amitié, la considération et l'intérêt mutuel. Pour sa part, Le chef de l'Etat a rappelé, dans ce contexte, lors d'échanges de toasts, que le processus d'approfondissement et de consolidation des relations bilatérales a été lancé lors de la visite d'Etat qu'il a effectuée en Allemagne en avril 2001, et qui a permis, a-t-il dit, "de bâtir ensemble un partenariat multiforme, qui se densifie constamment, au grand bénéfice de nos deux pays". Le président Bouteflika a appelé les opérateurs économiques des deux pays à exploiter les potentialités et les complémentarités qu'offrent les économies des deux pays, afin de développer des activités multiples et innovantes dans tous les domaines, notamment dans l'industrie, les technologies, les finances et les services. Abordant la question de la sécurité énergétique le président allemand a défendu la cause des pays en développement en soulignant que l'approvisionnement énergétique, n'est pas seulement important pour les pays industrialisés mais aussi pour les pays en voie de développement et émergents, afin de pouvoir avancer dans la croissance et créer ainsi des emplois. A cette occasion, le chef de l'Etat allemand a plaidé pour l'établissement de conditions commerciales équitables entre l'Afrique et les pays développés, en proposant, notamment, la suppression de tarifs douaniers sur les produits africains transformés. Ces conditions équitables "doivent se traduire dans les négociations commerciales en cours, afin d'aboutir à une intégration de l'Afrique à l'économie mondiale", a-t-il affirmé.