L'Office national des statistiques (ONS) a indiqué que l'Algérie comptait 39,5 millions d'habitants au 1er janvier 2015 avec un volume de naissances vivantes qui a dépassé, pour la première fois, le seuil d'un million, et une prévision d'une population de plus de 40 millions d'habitants en début 2016. Cet accroissement est imputé essentiellement à une augmentation relativement importante du volume des naissances vivantes qui a atteint 1,014 million en 2014. Quant au volume de mortalité dans le pays, il a augmenté à 174.000 décès en 2014 contre 168 000 décès en 2013. En 2014, la population algérienne a connu un taux d'accroissement naturel de plus de 2,15% contre 2,07% en 2013. Sur les quinze dernières années, la population totale résidente a grimpé en passant de 30,4 millions en 2000 à 39,5 millions au 1er janvier 2015. De plus, l'augmentation de la population totale devra se poursuivre puisque l'ONS table sur une population résidente totale de 40,4 millions au 1er janvier 2016. Avec ce volume d'accroissement tiré essentiellement par le taux de la natalité, les services de l'état civil ont enregistré, en 2014, une moyenne de plus de 2.700 naissances/jour contre 2.600 naissances en 2013. La répartition de ces naissances par sexe donne un rapport de masculinité de 104 garçons pour 100 filles, constate l'ONS. En outre, l'indice de fécondité a connu une hausse en passant de 2,93 enfants par femme en 2013 à 3,03 enfants en 2014. L'âge moyen à l'accouchement a été de 31,3 ans en 2014 contre 29,5 ans en 1990. Par ailleurs, l'ONS relève un léger fléchissement du nombre de mariages avec 386.422 mariages contractés en 2014 contre 387.947 en 2013. A l'inverse, le volume des divorces a continué sa tendance haussière avec 57.461 ruptures de mariages en 2013 (chiffres de 2014 non disponibles) contre 54.985 divorces en 2012 et près de 39.400 en 2000.
Baisse de la population active Le volume de la population en âge d'activité (15 à 59 ans) a poursuivi sa baisse en passant de 64% en 2013 à 63,6% en 2014, ajoute la même source soulignant que "la transition démographique enclenchée et associée" à la transition épidémiologique sont à l'origine des modifications structurelles de la pyramide des âges de la population". Concernant la structure de la population résidente en Algérie, une répartition par sexe montre que les hommes représentent 50,62% de la population contre 49,38% de femmes. Par âge, la population âgée de moins de cinq ans représentait, au 1er juillet 2014, une part de 11,6% (11,4% en 2013) alors que celle âgée de moins de 15 ans représentait 28,4% (contre 28,1%). De même, la part des personnes âgées de 60 ans et plus a continué aussi sa progression, passant de 8,3% en 2013 à 8,5% en 2014, pour un volume de 3,334 millions de personnes. S'agissant des mortalités et des durées de vie des personnes, le rapport de l'ONS indique que le taux brut de mortalité est passé de 4,39% en 2013 à 4,44% en 2014 tandis que l'espérance de vie est passée à 77,2 ans en 2014 contre 66,9 ans en 1990, soit un gain de 10 ans et 3 mois. Aussi, le taux de mortalité infanto-juvénile, qui exprime la probabilité pour un nouveau-né de décéder avant d'atteindre l'âge de cinq ans, a régressé passant de 26,1% en 2013 à 25,6% en 2014 (27,1% pour les garçons et 23,9% pour les filles).
Le rythme d'inflation annuel établi à 3,7% en février 2015 Par ailleurs, concernant le rythme d'inflation annuel il s'est établi à 3,7% sur la période allant entre mars 2014 et février 2015, comparativement à la même période mars 2013-février 2014. Dans ce contexte, la croissance des prix à la consommation en février dernier a été plus importante par rapport à février 2014 puisqu'elle a atteint un taux de 5,6%. Par ailleurs, l'indice des prix à la consommation a connu une hausse de prés de 0,7% en février dernier par rapport à janvier 2015, selon la même source. Cette tendance haussière enregistrée en février dernier, qui est plus importante que celle de janvier 2015 par rapport à décembre 2014 laquelle avait été de +0,1%, traduit des variations des prix selon les catégories de produits. Les biens alimentaires ont accusé une variation de +0,2% induite, essentiellement, par la hausse des prix des produits alimentaires industriels. Quant aux prix des produits manufacturés et des services, ils ont augmenté, respectivement, de 0,7% et de 1,7%.