Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa a fait savoir que son secteur envisageait de créer des micro-entreprises qui seront financées par les revenus des Wakfs à travers des crédits bonifiés. "Le ministère des Affaires religieuses et des biens Wakfs envisage de créer des micro-entreprises financées par des crédits bonifiés qui seront accordés aux jeunes à partir des revenus des Wakfs", a indiqué le premier responsable du secteur dans un entretien accordé précisant que ces prêts ne seront pas prélevés du fonds de la Zakat mais d'un fonds spécial Wakfs à mettre en place à cette fin. Il a cité des expériences "réussies" à l'instar de celle du "Taxi-wakf" crée dans le cadre d'entreprises Wakfs par actions. De telles initiatives contribuent au développement des fonds Wakfs en exploitant les revenus de ces entreprises dans le financement d'autres projets dans le même cadre, a-t-il estimé. M. Aissa a expliqué que les crédits bonifiés n'étaient plus prélevés sur les fonds de la Zakat mais sur les montants de recouvrement des crédits antérieurs soulignant que le taux de recouvrement était trés faible d'où, a-t-il dit, le gel des crédits bonifiés sur les sommes de la Zakat. Il a ajouté que les fonds récoltés de la zakat en début d'année, seront entièrement distribués aux pauvres et aux plus démunis, sous forme de chèques d'un montant variant de 5 000 DA à 10 000 DA qui seront accordés périodiquement, 4 fois par an, aux familles concernées. A cette occasion, le ministre a estimé à 8 000 le nombre de projets inscrits dans le cadre du crédit bonifié, dont certains ont échoué.