Il faut vraiment être " riche " pour pouvoir terminer l'année 2015 sans aucune dette pour le citoyen algérien. Et pour bien étayer cette thèse, il suffirait simplement de " " vivre " ce calvaire qui a débuté avec le mois de ramadhan. C'est dire qu'en réalité les US et coutumes sont parfois les vraies " raisons " qui font souffrir le citoyen algérien. D'aucuns savent que l'Algérien n'est jamais aussi dépensier en matière d'alimentation que durant le mois de ramadhan. La vraie aubaine pour les spéculateurs pour " jouer " au yoyo avec les prix Et justement à ce propos, il est tout aussi logique d'annoncer également que la hausse des prix fait partie des moeurs et n'épargne ni l'alimentation, ni les vêtements. La hausse des prix fait donc également partie des moeurs ! Donc sans revenir sur les prix qui ont fait saigner le citoyen durant le mois de ramadhan. Il y a ce fait tout aussi " coutumier " qui est la préparation d'Aid El Fitr. Cet été la fin du Ramadhan et l'Aïd font que le citoyen doit par cette " obligation " de coutumes de nouvelles dépenses pour les bambins afin de passer la fête de la rupture du mois de jeune comme l'exigent ces satanées coutumes... Ainsi donc et après la saignée des fêtes, des invitations, il y a les vacances d'été qu'il faudrait aussi assurer. Et les loisirs font aussi partie de la bourse du citoyen qui doit donc aussi ne point négliger cet état de fait. Il faut faire plaisir à toute la famille pour passer de bonnes vacances avant la rentrée. Et c'est ainsi qu'après le ramadhan, Aid El Fitr, les vacances voilà que le citoyen se trouve confronter à deux nouvelles dépenses qui seront retenues sur les salaires du mois d'août le mois de septembre : celles des deux événements majeurs: la rentrée scolaire et l'Aid el Adha. C'est dire avec assurance qu'il y a bien des familles qui n'auront pas du tout le choix : leurs chérubins iront pour leur majorité, en classe, avec les vêtements de l'année dernière. Les bourses ont été bien mises à rude épreuve durant cet été 2015. En effet, la fin des vacances coïncide avec la rentrée scolaire. Celle-ci est synonyme de nouvelles dépenses et pas des moindres. Les familles s'apprêtent donc à débourser des sommes conséquentes pour acheter les affaires et les habits à leurs " jeunes " afin d'assurer comme il se doit cette rentrée scolaire 2015-2016 prévue le 6 septembre prochain. La hausse des prix qui fait partie des moeurs et us n'épargnera donc ni les affaires scolaires, ni les habits pour cette rentrée scolaire. Le coût global pour vêtir un garçon de 12 ans oscille entre 5000 et 8000 DA minimum. La même somme est utile pour habiller une fillette du collège. Faites donc le compte avec une simple famille de trois enfants seulement et vous comprendrez combien dur sera ce mois de septembre sur les bourses des parents. Et puis ce n'est pas encore fini, car l'Aid el Adha sera fêté le 23 septembre. Là, les coutumes et Us veulent qu'on achète le mouton. Bien des familles ne refuseront pas du tout à leurs enfants cette opportunité de fêter l'Aïd avec un mouton quitte à se faire des dettes… Faites le compte d'un citoyen moyen en matière de dépenses pour le mois de ramadhan, Aïd El Fitr, les vacances, a rentrée scolaire et l'Aid El Kebir et vous resterez sidérés devant l " courage " de ce citoyen qui défie même sa propre bourse au nom des sacro-saints US et Coutumes. Vus allez donc dire et pourquoi s'en tenir à ces US et coutumes ? Eh bien, commencez par le faire vous-même et rendez-nous la réponse des conséquences…