A moins d'un jour de la fête de l'Aïd El Adha, les marchés à bestiaux de la wilaya visités connaissent une grande effervescence. Malgré les innombrables cargaisons de cheptel déversées dans les marchés locaux en provenance du Nord et une pluviométrie exceptionnellement favorable cette année, le prix du mouton demeure toujours aussi cher, inaccessible et ne diffère d'ailleurs guère de l'année dernière. Et en particulier pour les simples salariés saignés à blanc qui ont eu à affronter des dépenses obligatoires liées à des événements concomitants et récents tels la rentrée scolaire, le ramadhan et l'Aïd El Fitr. La fête de l'Aïd El Adha constitue un souci de taille du citoyen aux faibles revenus. Qu'on en juge : un bélier pesant entre 23 et 25 kg est cédé à pas moins de 26 000 DA. Par contre, beaucoup d'acheteurs rencontrés aux marchés à bestiaux s'indignent du fait, disent-ils, que l'on puisse encore vendre des agnelles à 13 000 DA. Des mesures strictes devraient être normalement prises à l'échelle nationale par les autorités pour interdire l'abattage des femelles reproductrices.