Plus que jamais s'impose l'impératif pour le gouvernement de développer de nouveaux instruments pour régler la " machine " économique qui toussote en raison de la chute continue du baril de pétrole, de mettre en relief un certain nombre de mécanismes et d'instruments pour atténuer les problèmes sous tous leurs aspects. Il s'agit d'abord de mettre l'accent sur la nécessité d'une nouvelle approche et de se montrer plus imaginatif, évolué vers une nouvelle pensée stratégique en la matière et qui refléterait la véritable liste des besoins de l'économie nationale. Pour cela, il y a lieu de plaider en faveur d'instruments efficaces visant à empêcher toute hostilité, surtout à la promotion de la production nationale. Une efficacité qui serait le fruit d'un consensus économique national et constituerait un élément de référence auquel devra se conformer toute la communauté économique. Comme il convient aussi de poursuivre la mise à niveau des entreprises dans le but d'atteindre leur performance et à s'inscrire dans le registre de la compétitivité, de l'innovation avec comme cible principale la création de richesses, d'emplois et de viser le marché mondial à travers un produit exportable en qualité et en quantité. Une forte alternative aux revenus de la rente pétrolière. Il s'agit également de perfectionner les principes, les critères d'une bonne gouvernance, l'importance d'une administration technique en la matière afin que tous les ordonnateurs et décideurs économiques démontrent plus d'efficacité et de transparence. La singularité pour l'Algérie est qu'elle vit une globalisation économique du monde alors que, dans le même moment, elle est confrontée au déclin des revenus pétroliers, à la limite du prix du baril de pétrole. Ces facteurs désignent l'accélération de la recherche de nouvelles alternatives, de nouvelles ressources mais surtout la levée progressive des entraves à l'investissement dans le cadre d'un nouveau code de l'investissement(Texte qui se fait attendre depuis des années) et devant à son tour assainir le climat des affaires. Dépasser certains blocages ne sera possible qu'en progressant vers une nouvelle voie de développement accessible à la prospérité et au progrès de tous. Tout cela, exige pour l'économie nationale d'élargir et de renforcer ses potentialités et de prendre en considération que le monde se fracture, entre des pays émergents en plein décollage industriel pour lesquels des perspectives d'avenir s'ouvrent enfin, des pays développés frappés par des crises financières, économiques et sociales, et des pays en développement confinés à la marge et subissant de plein fouet les effets de la mondialisation qu'ils n'ont pas choisi et dont ils tirent pour le moment peu de bénéfices. Une fracture qui se traduit aussi par un creusement des écarts des revenus entre les plus riches et les plus pauvres au sein des pays et ce à des degrés évidemment variables. Le développement du pays aux conditions favorables pour obtenir une économie d'échelle, à une population nombreuses en vue d'améliorer ses conditions de vie, et de faciliter son accès au bien-être, et à des biens dont elle a besoin, est à réguler au plus vite dans le cadre de la recherche d'un profit toujours plus grand et à l'accaparation de nouvelles ressources à travers l'exploitation judicieuses des richesses naturelles du pays, à mondialiser les systèmes de production, consolider les systèmes de protection sociale existants et provoqué des stimulants de tous ordres mêlant de manière indissociable aspects sociaux, économiques, culturels et politiques.