Pour la première fois, nos espions ont débusqué un prototype de la future Peugeot 3008. Sauf que ce dernier n'avait pas du tout envie d'être vu… À moins d'un an de sa commercialisation, la future Peugeot 3008 ne nous avait toujours pas montré le moindre bout de sa calandre. Voilà qui est chose faite. Petit bémol : le premier prototype entrevu n'en dévoile pas davantage, ou si peu. Sa carrosserie est couverte d'un treillis de camouflage qui ne laisse quasiment rien transparaître, au point de perturber l'autofocus de l'appareil photo de notre espion. On découvre, certes, l'allure râblée de la voiture, plus proche d'une silhouette de SUV que de celle d'un monospace. Mais même les aérations ont été réduites au strict minimum vital. On pourrait même craindre le pire pour la santé du moteur, en mal d'air frais. Une caméra frontale devant le rétroviseur montre également que la deuxième génération du baroudeur sochalien mettra à la page ses assistants à la conduite. Et le petit volant laisse présager de l'adaptation du fameux iCockpit propre aux Peugeot récentes, avec le bloc instruments installé au-dessus du cerceau. Mais qu'en sera-t-il du système d'affichage tête haute, proposé par l'actuel 3008 ? Les photos ne le disent pas clairement, mais il pourrait devenir obsolète, en faisant doublon avec la nouvelle architecture de la planche de bord. Techniquement, le P84 – son matricule interne - sera proche de la 308. Bâti sur la même plate-forme nommée EMP2, il empruntera la plupart des organes techniques de la compacte. C'est plutôt de nature à nous rassurer, car la 308 est bien née. Contrairement à son prédécesseur, le 3008 deuxième du nom fera l'impasse sur la version HYbrid4 carburant au gazole. En revanche, à terme, Peugeot lui adjoindra deux versions particulièrement sobres : une motorisation essence hybride entraînant les roues avant, ainsi qu'une variante à transmission intégrale, rechargeable sur secteur, douée d'une autonomie d'environ 50 km en mode électrique.