Le combat du peuple algérien pour une liberté complète, un développement durable et harmonieux contre les escalades du terrorisme, des manuvres de déstabilisation a été au lendemain du processus de la Réconciliation nationale un combat permanent pour libérer la société algérienne d'un passé tragique qu'elle a vécu dans les années 90 et de la débarrasser définitivement de l'héritage de cette décennie noire. Aujourd'hui, il s'agit pour les citoyens en général de s'influencer et à encore façonner leur épanouissement, leur vie au quotidien. Ce combat a également constitué un champ déblayé pour l'unité nationale dans un contexte de fitna résultat d'une idéologie fanatique tablée sur l'accès à l'anarchie et que d'aucuns aujourd'hui, tentent de réanimer. La vraie vision partagée d'une " Algérie sereine et prospère ", d'un développement socio- économique renouvelable et durable dans un monde constamment globalisé et une économie mondiale à laquelle l'Algérie est astreinte à s'intégrer, constitue de nos jours un signe supplémentaire que les impératifs, les conditions sont maintenant susceptibles d'être réunis pour que l'économie nationale puisse renaître, un véritable prospérité nationale garantissant le présent et le futur. Les résultats, les succès seront d'un apport considérable sur le dépassement de l'actuelle crise imposée par la chute du prix du baril de pétrole sur les marchés internationaux sur le fait que les différents problèmes seraient assainis. Pour cela, un climat de paix politique et social soutenue et durable est une nécessité, que la stabilité des institutions couplée et renforcée par la démocratie représentative et participative comme prônée par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui sur instruction du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, et la solidarité sociale constitue un préalable pour atteindre les objectifs tracés et pour que le citoyen puisse acquérir les bienfaits de la justice sociale, les meilleures conditions de vie. C'est dans cet esprit que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal s'est adressé à tout le monde lors de la récente rencontre entre le gouvernement et les walis de la République. Car une société en pleine recherche du bien-être, du bonheur ne peut être véritablement en phase que si elle s'accompagne avec la réalité de son histoire, de son temps, afin de pouvoir transcender les héritages du passé. La compréhension totale de la conjoncture actuelle est très importante, car elle aide tout le monde à un consensus commun et national sur ce qui doit être entrepris pour consolider les acquis du présent et pour construire l'avenir. L'Algérie n'aurait pu réaliser son essor économique, ni atteindre ses objectifs de développement sans le remboursement volontaire et anticipé de sa dette extérieure et ce, dans une ardue entreprise politique de recherche à l'effet de réglementer son économie dont dépend l'avenir de la nation mais aussi des générations à venir, gérer indépendamment ses ressources naturelles, rationaliser ses dépenses selon les besoins et les priorités de développement, préserver ses potentialités et régir ses relations économiques et financières en toute autonomie politique. Il s'agit, aujourd'hui, en dépit de la chute des prix du baril de pétrole d'aller à la prospection de nouvelles alternatives de financement du développement national, d'atteindre autant d'objectifs sans lesquels le pays ne saurait progresser. On n'est pas sans savoir que le développement économique n'est qu'un aspect parmi tant d'autres soutenant le développement global et durable, voire social et humain et qui assure progrès et prospérité mais on ne doit pas aussi ignorer que la sphère financière dans toutes ses dimensions constitue de nos jours le nerf de l'économie et dont les banques, les secteurs public et privé constituent une partie importante de ce secteur et jouent à ce titre un rôle important, voire principal, dans la réglementation des activités économiques, la création de richesses et d'emplois, le maintien de la croissance et la découverte d'indicateurs tangibles à l'intégration de l'économie nationale à s'arrimer à l'économie mondiale. Le fait que nombre d'engagements et d'accords internationaux ont été contractés par l'Etat sont à même avec la prochaine adhésion à l'OMC d'unifier dans une large mesure, les activités économiques du pays et de les adopter aux critères dictés par l'incrustation à l'économie mondiale.