L'Algérie et la Russie ont insisté sur la nécessit é de trouver une solution politique "urgente" à la crise en Syrie "dont les consé- quences humanitaires et sur la sécurité de la région sont énormes", a indiqué mercredi un communiqué du minist ère des Affaires étrang ères. Cette position a été exprimée lors de la rencontre entre le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, avec le chef de la diplomatie russe, Serguei Lavrov, dans le cadre des entretiens bilatéraux menés avec ses homologues en marge de l'Assemblée générale de l'ONU. Les deux ministres ont eu un échange "approfondi" sur la question syrienne à la lumière des derniers développements de la situation dans la région, a précisé la même source. La rencontre a également permis aux deux ministres de procéder à un "examen approfondi des questions bilat érales et des moyens à mettre en oeuvre pour les consolider davantage". A cet égard, les initiatives, en matière de coopération aux niveaux économique, militaire, énergétique et culturel, destinées à renforcer les relations entre l'Algérie et la Russie ont été passées en revue. Les deux ministres se sont également penchés, lors de cet entretien, sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. POUTINE INVITE TOUS LES PAYS À COOPERER La Russie juge possible d'unir tous les pays intéressés par la lutte contre le terrorisme et leur propose de participer au travail du centre d'information récemment inaugur é à Bagdad, a déclaré, hier, le président russe Vladimir Poutine. "Tous nos partenaires sont informés des plans et actions de la Russie en Syrie", a souligné le chef d'Etat. La lutte antiterroriste doit être menée dans le cadre des résolutions adoptées par le Conseil de sécurité de l'Onu ou à la demande du pays qui réclame une telle aide, a fait ressortir le président. "Nous avons toujours soutenu la lutte contre le terrorisme international. Et nous sommes convaincus qu'elle doit être menée dans un strict respect du droit international, c'est-à-dire dans le cadre des résolutions ad hoc adoptées par le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies ou bien à la demande du pays qui a besoin d'une assistance militaire. Nos partenaires agissant en Syrie n'ont ni l'un ni l'autre à l'appui", a déclaré M. Poutine lors d'une réunion du gouvernement mercredi.