LE GOUVERNEMENT ne veut pas renoncer à son plan d'action et se focalise de plus en plus sur l'équilibre budgétaire tout en visant un pacte de stabilité et de croissance pour surmonter la phase difficile que traverse l'économie nationale. Si l'orthodoxie est de mise, la seule réponse du gouvernement a été la mobilisation de l'investissement public et privé. C'est seulement dans ce cas que la croissance peut remplir sa fonction de garant de la stabilité et avant tout inspirer confiance aux investisseurs nationaux et étrangers. C'est par cette clarté économique que se caractérise, aujourd'hui, toute démarche, toute initiative. Aussi est-il du devoir de tout un chacun, de partenaires économiques et sociaux, des hommes d'affaires entre-eux, pour qui un cadre de contribution directe au développement national faisait défaut, de répondre à ce processus avec plus d'engagement et de sérieux en particulier que le gouvernement, fait déjà en sorte qu'ils disposent, désormais d'un cadre nécessaire à leur implication à faire face ensemble aux défis économiques et sociaux qui attendent le pays. Dès lors les portes restent ouvertes à toutes les volont és sincères de manière en particulier, que les énergies économiques en présence se redéployent sur le terrain pour vivre ce chalenge et le réussir. C'est là la condition du succès, de la conduite et de la continuité d'un développement durable ouvrant sur davantage de croissance. Que ceux qui veulent accompagner le gouvernement dans ce processus prennent leur responsabilité et assurent leur place au sein de la société en tant que pourvoyeurs de richesses et d'emplois, c'est-à-dire être collectivement conscient de cette responsabilité centrale afin qu'elle puisse endosser la crédibilité de ce genre cde pacte de stabilité et de croissance. Audel à de cette croissance à maitriser et à maintenir, la création et la mise en uvre des conditions capables d'engendrer de nouveaux revenus et d'accumuler des ressources comblant celles tirées des hydrocarbures, devient un objectif primordial et prioritaire. La priorité qui s'attache à cet objectif est d'autant plus absolue que l'économie nationale doit d'abord compter sur elle-même pour assurer la permanence de son développement, mieux encore son aisance financière. Il s'agit, en premier lieu, de réunir les conditions qui permettent, outre la satisfaction des besoins essentiels du marché intérieur, de dégager des excédents pour l'exportation. Compte tenu des rapports de forces dominant le marché mondial, l'industrie nationale doit impé- rativement élever son niveau de compétitivité. Cela ne peut être assuré sans une utilisation optimale de l'outil de production, une maitrise des coûts de production et une qualité des produits conformes aux standards internationaux.