Les Journées algéro-fraçaises de coopération territoriale pour le développement économique et environnemental qui ont été organisées, mardi et mercredi au palais du Luxembourg (Sénat) à Paris, ont permis aux responsables algériens et français d'explorer les perspectives d'une coopération territoriale et surtout de préparer une 3e rencontres de maires et présidents de collectivités territoriales ". En effet, et suite à la réussite des 1ères Journées algéro-françaises de coopération territoriale pour la jeunesse, qui se sont tenues à Béjaïa, du 10 au 13 septembre 2015, ces 2èmes Journées d'hier et avant-hier ont été consacrées au développement local. Nous aurons ainsi préparé, au mieux, sur ces deux solides piliers (jeunesse et développement), les 3èmes +Rencontres algéro-françaises de maires et présidents de collectivités territoriales+ qui se dérouleront à Alger fin mars - début avril de l'année prochaine", ont indiqué les organisateurs. Là, il est important de rappeler que la 1ères rencontre est tenues à Alger en octobre 1999 et les 2èmes Rencontres à Paris en octobre 2004. Il es utile également de rappeler que les politiques publiques locales en faveur des jeunes ont été au centre d'une rencontre algéro-francçaise, qui se sont déroulés à Bejaia, en présence de quelques 160 participants des deux pays, issus de leurs mouvements associatifs , d'élus locaux respectifs, de représentants institutionnels et d'universitaires. Ont participé également à cette rencontre, de nombreux invités en provenance du bassin méditerranéen, notamment de Tunisie, Maroc, Liban, Jordanie, et d'Egypte, conviés pour faire part de leurs expérience, échanger et réfléchir en commun sur les politiques de la jeunesse à mettre en oeuvre. "L'objectif étant de sortir au terme de 4 jours de débats, avec des recommandations pratiques et une feuille de route destinées à aider les acteurs locaux a mettre en place une politique jeunesse qui s'intègre dans un projet global de territoire", a souligné Mouloud Salhi, président de l'association Etoile Culturelle d'Akbou, initiatrice de l'événement, en collaboration avec Cités unies de France, un réseau de collectivités territoriales Françaises, engagé en coopération internationale. Pour ce faire, les participants ont donc été conviés à travailler en ateliers thématiques, à animer une foire aux démarches et s'imprégner des lieux de vie de certaines associations locales grâce à des visites guidées. "L'ambition étant de créer une dynamique et renforcer entre les deux pays la coopération décentralisée à travers la co-construction d'un programme d'action Algéro-Français sur les questions liées à la jeunesse", soulignera Mouloud Salhi. Les deuxièmes journées ont donc été organisées mardi et mercredi dernier par Cités Unies France, en partenariat avec la Mission pour la coopération industrielle et technologique franco-algérienne, le ministère français des Affaires étrangères et du Développement International et le ministère algérien de l'Intérieur et des Collectivités locales, ces deux journées regroupent des responsables algériens et français activant dans les collectivités locales. Elles visent à étudier la façon de mobiliser tous les acteurs des territoires, les pouvoirs publics, mais aussi tous ceux qui concourent dans les universités, les entreprises, les associations au développement local, économique et environnemental. Elles permettront aux participants des deux pays de voir comment les collectivités algériennes et françaises peuvent travailler ensemble pour accroître leurs chances de réussites communes dans ces domaines, un "enjeu de taille", estiment les organisateurs, face à la crise économique et sociale que connaissent les deux rives de la Méditerranée. Lors de la journée de mardi, le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb est intervenu, dans une brève allocution, pour évoquer "la nouvelle ambition industrielle" de l'Algérie qui doit se comprendre comme un "processus continu" entre les structures centrales de l'Etat, les acteurs économiques et les territoires. "Cela signifie, a-t-il dit, une concertation permanente de ces trois acteurs essentiels de la stratégie industrielle", soulignant que la déclinaison, au niveau régional, de la stratégie industrielle est un "élément fondamental". Au programme de la 2e journée, hier au moment où on mettait sous presse, le numérique, "vecteur de développement", sera un sujet clé dans la mesure où la révolution technologique, liée au numérique, favorise aujourd'hui le développement des services urbains et de nombreuses innovations. Un autre thème sera abordé sur les services urbains qui sont "indispensables" pour "permettre le développement urbain durable, autorisant les populations à vivre dans des conditions humaines satisfaisantes et démocratiques". Ce volet concerne l'urbanisme, les eaux, les déchets, la mobilité, l'énergie, les constructions de bâtiment et d'infrastructures, le paysage urbain et la biodiversité.