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Baisse des recettes des hydrocarbures et risque, à l'horizon 2017, d'une bulle financière en Algérie
Publié dans Le Maghreb le 21 - 11 - 2015

J'attire l'attention du gouvernement sur le danger d'une bulle immobilière en Algérie en cas de chute du cours des hydrocarbures avec des conséquences dramatiques sur tous les segments et les couches qui bénéficient de taux d'intérêts bonifiés, qui seront dans l'incapacité de rembourser, mettant en danger le système financier qui ne pourra plus être recapitalisé.
1.La légère remontée des cours de brut et de devises après la dévaluation du yuan chinois et la baisse de la bourse de Shanghai, plus de 8%, crise qui s'est propagée à l'ensemble des places financières mondiales étant due à l'intervention massive de la banque centrale de Chine. Cette situation est donc conjoncturelle, donc pas d'euphorie. Car nous assistons avec une baisse des couts avec les nouvelles technologies, l'accroissement de la production américaine du pétrole/gaz de schiste dont le Congrès vient d'autoriser les exportations vers l'Europe vers 2017 , approchant en millions de barils jour la production de l'Arabie Saoudite, l'entrée du Mozambique 3èmeproducteur d'Afrique dès 2016, l'Iran par la voix de son ministre de l'énergie qui vient de faire savoir qu'elle accroitra sa production pour reconstruire son économie quelque soit le prix directeur du pétrole , les européens exigeant l'alignement sur le marché spot du prix du gaz donc en baisse, et l'Arabie Saoudite ( plus de 900 milliards de dollars de fonds souverains) et les pays du Golfe représentant 60% du quota OPEP qui ne représente d'ailleurs que 33% de la production commercialisée mondiale, pour qui il n'est pas question d d'abaisser leur production et qu' une réunion urgente de l'OPEP n'est pas à l'ordre du jour. La demande 'hydrocarbures est tributaire fondamentalement de la croissance de l'économie mondiale et du nouveau modèle de consommation énergétique mondial, et les perturbations financières actuelles montent clairement que l'impact de la crise financière de 2008 n'est pas encore terminé du fait que l'on ne s'est pas attaqué aux fondamentaux. Et ce , malgré certains progrès des accords de Bâle III pour encadrer les banques, mais insuffisant faute d'une approche macro-économique globale et d'une régulation mondiale.

2.-Malgré que la dette extérieure est inférieure à 4 milliards de dollars , que les réserves de change clôtureront ente 135/140 milliards de dollars fin 2015, cette crise a un impact sur l'économie algérienne totalement extériorisée via les hydrocarbures, 98% des recettes en devises et important 70% des besoins des ménages et des entreprises dont le taux d'intégration ne dépasse pas 15% pour les entreprises publiques et privées . Les recettes de Sonatrach selon la LFC2015 seraient de 34 milliards de dollars au cours moyen annuel de 60 dollars donnant un profit net Sonatrach déduction des charges de 25/26 milliards de dollars et 22 milliards de dollars de recettes et 16/17 milliards de dollars de profit net à un cours de 40 dollars. Comme conséquence, nous aurons l'épuisement progressif du fonds de régulation des recettes début 2017, et des réserves de change horizon 2018. Et ce dans l'hypothèse d'un manque de visions stratégique, d'un non changement de gouvernance et de la politique socio-économique, loin des mesures techniques actuelles de court terme qui s 'assimilent à du replâtrage. Dans ce cas, nous assisterions à un retour au FMI avec des ajustements économiques et sociaux plus douloureux que ceux de 1994/1995, avec un amenuisement du pouvoir d'achat pouvant diminuer de l'ordre de 30 à 50% selon la stratification sociale mais touchant les plus démunis à court terme : que l'on analyse le cas actuel de la Grèce qui n' a que 11 millions d'habitants avec un PIB supérieur à celui l'Algérie qui dépasse 40 millions d'habitants. Comme le PIB est irrigué à 80% directement et indirectement par la dépense publique via les hydrocarbures, nous devrions assister à une nette baisse du taux de croissance, don automatiquement à un accroissement du taux de chômage, dont le taux officiel est biaisé artificiellement déjà par les sureffectifs et les empois rentes, à une dévaluation progressive du dinar tant par rapport au dollar que de l'euro (200 dinars un euro). Cela accroitra le processus inflationniste, compressé actuellement par les subventions mal ciblées, pouvant aller vers un taux à eux chiffres pénalisant en premier lieu les revenus fixes, remettant par là en cause le montant des subventions et des transferts sociaux, 60 milliards de dollars en 2014 soit 27% du PIB. Les banques devront forcément relever leur taux d'intérêt, qui doit être supérieur au taux d'inflation pour éviter leurs faillites, ne pouvant plus être recapitalisées via la rente des hydrocarbures. La dévaluation rampante du dinar équivaut à réaliser une épargne forcée au profit de l'Etat en amenuisant les revenus mais également l'épargne en liquide accumulée thésaurisée qui tendrait vers zéro. Dès lors se manifestera l'insolvabilité de bon nombre de citoyens du fait de la hausse des taux d'intérêts et de la baisse de leur pouvoir d'achat, ayant acquis soit des logements à des taux d'intérêts bonifiés ou ayant bénéficié d'autres avantages financiers et fiscaux avec pour conséquence une véritable crise économique, sociale et politique.

3.-Nous aurons alors le même effet de l'impact de la crise de 1986 où pendant les années 1989/1991 pour les projets agréés par l'OSCIP, où le taux d'intérêt était passé de 5% à 15% ayant entraîné la faillite de bon nombre d'opérateurs privés et accru l'endettement des entreprises publiques. C'est la même situation qu'ont connue les USA lors de la crise de 2008 ou celle de l'Espagne qui a misé sur le BTPH (où d'ailleurs en Algérie l'on utilise les anciennes méthodes de construction forte consommatrice de rond à béton, de ciment et d'énergie), et qui a connu la plus grave crise économique de son histoire. Paradoxalement en cas de résolution de la crise de logements sans relance économique réelle, avec cette individualisation (un couple même logé ne peut- vivre avec 20.000/30.000 dinars net par mois) l'on prépare le nid à de vastes contestations sociales. Car actuellement plusieurs familles vivant sous le même toit, avec un revenu familial global (même marmite, partage des charges d'eau, d'électricité etc). Cela atténue la détérioration du pouvoir d'achat individuel augmente le revenu familial consolidé et assure une certaine cohésion sociale. Evitons ces réunionites et commissions, signe d'une non maîtrise que l'on voile par de l'activisme, car le diagnostic est connu, toujours depuis 20 ans avec les mêmes hommes et experts qui avaient prédit un retour du cours à 100 dollars en contrepartie d'une rente et d'une soumission contre productive, et qui avaient, la presse en est le témoin, proposé au gouvernement et qui disent tout le contraire aujourd'hui, des solutions déconnectées des réalités sociales internes et des nouvelles mutations mondiale. Il ya urgence, de prendre des décisions concrètes, loin des bureaux climatisés au sein, d'un front le plus large possible sans exclusive car les intérêts supérieurs de l'Algérie sont menacés personne n'ayant le monopole de la vérité et du nationalisme. Pour des raisons de sécurité nationale, les réformes structurelles deviennent urgentes, difficiles car déplaçant des segments de pouvoir, et liées à la bonne gouvernance et à la mise en place d'institutions adaptées, couplées selon une vision stratégique de long terme avec la réforme du système financier algérien, notamment public qui concentre plus de 85% des crédits octroyés (enjeu de pouvoir et poumon des réformes). Cela conditionne le choix de segments en termes d'avantages comparatifs coût-qualité dans le cadre des valeurs internationales (industrie-agriculture-services) notamment en co-partenariat si l'on veut réaliser cette transition d'une production et exportation hors hydrocarbures elle même liée à la transition énergétique et éviter ce dépérissement du tissu productif, le secteur industriel représentant moins de 5% du PIB devant aller vers 15/20% minimum horizon 2020. En raison de la persistance de la crise mondiale, les tendances baissières du cours des hydrocarbures se confirment comme j'ai eu l'occasion de le souligner entre 2010/2014 dans de nombreuses contributions à la presse nationale et au cours d'une conférence " crise mondiale, Sonatrach et le marché européen de l'énergie " en 2011 à l'invitation du parlement européen à Bruxelles et en 2012 au Sénat français. Aussi, j'attire l'attention du gouvernement sur le danger d'une bulle immobilière en Algérie.
L'Algérie ne peut continuer à verser des traitements et salaires sans contreparties productives et à dépenser sans compter.

(1).-Voir différentes interviews aux organismes internationaux du professeur Abderrahmane mebtoul, membre de plusieurs organisations internationales à leurs demandes, plusieurs interviews et des agences de renommées mondiales dont le 25/08/2015 - au site de la chaine mondiale américaine CNN en arabe, - à l'hebdomadaire international (Londres) Arab Economic News , - au site de la chaîne Arabia de Londres, -et le 27 aout 2015 à l'agence officielle espagnole E.F.E, principale agence en langue espagnole au monde et la quatrième en importance au niveau planétaire, " Mutations énergétiques mondiales, impacts de la baisse du cours du pétrole sur l'économie algérienne et les perspectives "

"Ce que l'Algérie doit faire pour éviter la crise"
Dans une interview accordée à Radio France Internationale (RFI) le professeur Abderrahmane Mebtoul s'est longuement étalé sur les soubresauts du marché pétrolier international et leur impact sur une économie algérienne structurellement arrimée aux recettes des hydrocarbures. L'invité de RFI, en réponse à une question du journaliste, a livré ce qu'il considère comme des recommandations à l'adresse du gouvernement algérien dans le but d'éviter de tomber dans les mêmes travers que ceux ayant découlé de la gestion de la crise pétrolière de 1986. D'emblée, l'expert conseille d'"éviter la langue de bois" et de "dire la vérité à la population algérienne". M. Mebtoul a, à cette occasion, estimé que le gouvernement algérien devrait aller vers une loi de finances complémentaire afin, explique-t-il, de diminuer les sorties de devises du pays, et "plus de rigueur budgétaire".
D'après lui, l'Algérie ne peut pas continuer de dépenser sans compter en épuisant ses réserves d'hydrocarbures et a besoin de revoir sa politique afin d'instaurer une véritable économie productive. "Elle ne peut continuer dans cette voie suicidaire pour les générations futures, au risque d'une aggravation du déficit budgétaire, de l'épuisement du fonds de régulation des recettes et des réserves de change à l'horizon 2018/2020, et d'une accélération du processus inflationniste", estime l'expert international. Il ajoute que pour l'Algérie est posé "le problème de sa sécurité énergétique et, d'une manière générale, de la transition d'une économie de rente à une économie hors hydrocarbures s'insérant dans le cadre des valeurs internationales".
M. Mebtoul préconise également l'instauration de co-partenariats gagnant-gagnant qui "sont nécessaires avec l'ensemble des pays développés, l'Algérie ayant besoin de transfert technologique et managérial pour réussir sa transition". Disséquant les recettes tirées par l'Algérie de la vente des hydrocarbures, l'expert a, notamment, mis en exergue la gravité de la situation, née de la baisse continue, ces dernières années, des revenus pétroliers. "Les recettes de Sonatrach qui représentent 98% ont été de 73 milliards de dollars entre 2011 et 2012, 63 milliards de dollars fin 2013 (moyenne du cours de 104 dollars) et 57 milliards de dollars fin 2014, selon le FMI (moyenne du cours annuel entre le premier et le second semestre d'environ de 80/82 dollars). Un cours du baril moyen de 70 dollars donnerait 45 milliards de dollars de recettes à Sonatrach (hypothèse du même volume) et à 60 dollars le baril environ, 40 milliards de dollars, donnant un répit de trois et à cinq années au même rythme de la dépense publique actuelle", explique-t-il, tout en mettant en garde contre la lenteur dans la prise de décision. "Le Vénézuéla, indique-t-il, fonctionne sur la base d'un cours de 160 dollars, l'Iran sur celle de 140 dollars, et l'Algérie et la Russie sur un cours de 115 à 120 dollars ; une baisse de plus de trois à quatre années aurait une incidence sur les équilibres budgétaires et sociaux". Entre les subventions et les transferts sociaux, le gouvernement algérien consacre, d'après M. Mebtoul, 60 milliards de dollars par an, soit plus de 26% de son produit intérieur brut. "Ici doit être introduite la forte consommation intérieure où pour le gaz traditionnel, du fait du faible prix, qui pourrait dépasser les exportations actuelles qui peinent à dépasser les 55 milliards de mètres cubes gazeux", souligne l'expert. Il relève que Sonatrach, selon les données de la Banque mondiale, a engrangé 700 milliards de dollars entre 2000 et 2013 et importé pour 550 milliards de dollars, la différence, indique-t-il, étant le niveau actuel des réserves de change.
M. Mebtoul note aussi la "corrélation de 70%" entre la valeur de la monnaie algérienne, le dinar, et les cours des hydrocarbures. "Toute baisse des recettes et donc des réserves de change entraîne mécaniquement un dérapage de la valeur du dinar par rapport aux monnaies fortes dont le dollar et l'euro", explique-t-il à ce sujet. Evoquant les déclarations récentes du ministre chargé des Relations avec le Parlement, qui a donné le montant de 5 000 milliards d'arriérés fiscaux, soit environ 47 milliards d'euros ou plus de 57 milliards de dollars, M. Mebtoul s'interroge sur la méthode qu'utilisera le gouvernement pour ramener cette masse monétaire de la sphère informelle.
"Comment dès lors transformer cette épargne virtuelle, en évitant le matraquage bureaucratique, mais au moyen de mécanismes économiques, en richesse réelle, le financement pour certains projets par le marché bancaire étant souhaitable ?" se demande l'expert.
Interrogé sur les divergences au sein de l'Opep à propos de la baisse de la production d'hydrocarbures et l'appel du ministre de l'Energie, Youcef Yousfi, aux membres de l'organisation, l'expert, citant les dernières déclarations du ministre de l'Energie saoudien, affirme que même à 20 dollars, l'Arabie Saoudite ne réduira pas sa production et qu'il n'y aura pas de réunion de l'Opep avant juin 2015. "Je ne pense pas que cet appel puisse avoir des échos, car sans l'aval de l'Arabie Saoudite - plus de 10 millions de barils/jour et espérant aller vers 15 millions -, il est impossible de tenir cette réunion", estime l'expert qui relève que l'Algérie a une part relativement faible au niveau de l'Opep, environ 1,4 million de barils/jour sur un total Opep de plus de 30 millions de barils, soit 4%, et moins de 1% des réserves mondiales".
"Ici n'interviennent pas seulement des raisons économiques, mais des raisons géostratégiques", tranche l'expert qui explique que l'Arabie Saoudite, avec le pétrole de schiste, "ne veut pas également perdre des parts de marché face aux Etats-Unis, car nous allons assister avec ces bas prix à une nouvelle concentration des compagnies comme cela s'est passé après la crise de 2008 pour le système financier, mais dans le cadre de la géostratégie, le prix d'équilibre sera fondamentalement déterminé à l'avenir à partir d'une entente entre les Etats-Unis et l'Arabie Saoudite".


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