La rencontre amicale qui opposera la Sélection olympique algérienne et son homologue palestinienne le 17 février prochain, prévue initialement au stade Mustapha-Tchaker de Blida, a été délocalisée au 5-juillet (Alger), a appris l'APS jeudi auprès de la Fédération algérienne de football. La partie débutera à 16h30 au lieu de 18h00 et l'entrée des spectateurs sera gratuite, a précisé la même source. Il s'agira du premier test d'application des protégés de l'entraîneur suisse, Pierre-André Schürmann, depuis leur participation réussie en Coupe d'Afrique des nations des moins de 23 ans au Sénégal. Les Verts s'y étaient illustrés en décrochant la deuxième place, synonyme de qualification aux prochains Jeux Olympiques (JO) 2016 à Rio de Janeiro. L'équipe nationale olympique a entamé sa préparation pour les JO la semaine passée avec un premier regroupement de quatre jours au niveau du Centre technique national de Sidi Moussa (Alger).
Salhi sur les traces d'autres Fennecs El Haj El Chérif a choisi le prénom d'Abdelkader pour son fils en hommage à l'émir Abdelkader, Héros national. Quelques années plus tard, son fils a réussi à conduire son pays au Tournoi olympique de football masculin, Rio 2016, après 35 ans d'attente. L'Algérie a décroché son ticket en atteignant la finale de la coupe d'Afrique U-23 de la CAF, Sénégal 2015 face au Nigeria. "Nous étions dans un groupe relevé avec l'Egypte, le Mali et le Nigeria, mais nous avons réussi à les devancer grâce à notre esprit d'équipe", se félicite Salhi. Le match face à l'Afrique du Sud a constitué un tournant dans la qualification, avec une victoire algérienne 2:0. "Ça été le match le plus difficile et la plus belle victoire de l'Algérie dans cette compétition. C'était une nuit parfaite pour nous à Dakar. Le plan du sélectionneur était parfait. Nous avons vraiment mérité la qualification." Salhi est passé par des temps durs qui ont forgé son caractère au point de devenir l'un des meilleurs gardiens d'Algérie et d'Afrique. "Je ne suis pas né avec une cuillère en argent dans la bouche. Après avoir arrêté les études, j'ai dû aider ma famille financièrement. J'ai travaillé comme mécanicien tout en continuant le football. Une fois que l'entraîneur de Chlef m'a accordé sa confiance, j'ai quitté les garages et je me suis consacré au sport."
"Pas en touristes" Sa famille n'a pas été déçue puisque Salhi a franchi toutes les étapes avec succès, jusqu'à emmener l'Algérie à Rio 2016 et terminer meilleur gardien de la compétition, avec seulement trois buts encaissés : "J'ai eu de la chance car j'ai bénéficié d'un entraînement spécifique avec le groupe. Nous nous réunissions chaque semaine dans un centre d'entraînement et nous programmions chaque mois un match amical. Ce niveau élevé nous a permis d'atteindre les Jeux Olympiques." Le gardien fera partie d'un groupe de joueurs qui sera suivi à la loupe par le sélectionneur de l'équipe A et les émissaires des clubs étrangers cherchant à recruter le meilleur gardien olympique africain. Salhi se distingue par sa taille, sa force dans les duels, sa lecture du jeu, ses qualités dans les airs, son jeu au pied et ses arrêts durant les séances de tirs au but : "Tout se passe comme je l'avais prévu. Mon premier objectif est de garder les cages d'une équipe européenne et de l'équipe A d'Algérie", annonce-t-il. Cet été, des milliers d'Algériens vont se déplacer à nouveau au Brésil pour encourager leurs compatriotes, avec l'espoir qu'elle réédite la performance au Brésil 2014. "Nous n'irons pas à Rio pour faire du tourisme, mais obtenir un résultat honorable pour les Algériens, les Arabes et les Africains en général. Si on jette un coup d'œil sur l'état actuel du football algérien et les joueurs qui composent la Sélection olympique, on constate que nous pouvons aller loin dans la compétition." Deux ans plus tôt, d'autres Fennec sétaient arrivés avec le même état d'esprit. La suite de l'histoire est connue...