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Environnement : L'Algérie a célébré, hier, la Journée mondiale des zones humides
Publié dans Le Maghreb le 03 - 02 - 2016

L'Algérie a célébré officiellement, hier, à Skikda, la Journée mondiale des zones humides à travers le territoire national et ce, pour commémorer la signature de la Convention sur les zones humides, le 2 février 1971, dans la ville iranienne de Ramsar. Ainsi donc un riche programme d'activités a été organisé dans cette wilaya alors que d'autres aussi ont tenu à faire de même telles que les wilayas de Batna et de Jijel.
Il est important donc de rappeler d'emblée que le 2 février de chaque année célèbre la signature par 151 pays de la Convention Ramsar, du nom de la ville Iranienne où elle a été paraphée en 1971 en vue de la mise en œuvre d'une politique de préservation de la biodiversité et de gestion durable des ressources naturelles.
D'autre part, il est tout aussi important de souligner que l'Algérie, pour rappel, abrite près de 1.500 zones humides sur trois (3) millions d'hectares, soit plus de un pour cent de la surface du pays.
L'Algérie est riche en zones humides qui jouent un rôle important dans les processus vitaux, entretenant des cycles hydrologiques et accueillant poisons et oiseaux migrateurs.
En Algérie, il existe environ trente espèces de poissons d'eau douce, 784 espèces végétales aquatiques connues.
Et là, il faut, tout de même remarquer que les zones humides siège d'une biodiversité sans pareil, groupée sur de petites étendues, n'échappent pas à une dynamique de destruction qui remet en cause l'existence d'un nombre élevé d'espèces floristiques et faunistiques. L'impact le plus important est celui de la disparition de certaines plantes rares ou rarissimes.
Et heureusement, qu'actuellement, on constate une réelle volonté de renverser cette tendance et l'Algérie en tant que partie contractante à la Convention de Ramsar sur les zones humides se préoccupe de la sauvegarde et la gestion rationnelle de ces milieux, elle cherche à en connaître leurs aspects socio-économiques.
Ainsi, l'Autorité de la Convention de Ramsar en Algérie, la Direction générale des Forêts, a classé 42 sites sur la Liste de la Convention de Ramsar des zones humides d'importance internationale, avec une superficie de plus de 3 millions d'hectares, soit 50% de la superficie totale estimée des zones humides en Algérie.
Le dernier recensement effectué en 2006, a dénombré 1451 zones humides en Algérie, dont 762 sont naturelles. Aujourd'hui, avec les nouvelles connaissances, le nombre de zones humides dépasse le millier si l'on inclut oueds, grottes, oasis, daya, et zones côtières. En Algérie, il reste encore à sensibiliser tous les utilisateurs de l'eau et des zones humides et aussi à réfléchir sur la gestion des écosystèmes aquatiques, car leur devenir à long terme dépend de leur gestion.
Et à ce propos justement, l'Etat, soucieux de l'importance capitale de ces grands espaces considérés comme de véritables ''amortisseurs climatiques'', a promulgué, ces dernières années, plusieurs textes réglementaires (lois relatives à la chasse, protection de l'environnement, espèces animales non domestiques protégées, classement des parcs nationaux et des réserves naturelles) pour la protection et la sauvegarde de ces milieux ayant un impact direct sur la vie de l'homme.
Education, sensibilisation et, surtout, prise de conscience à propos de l'environnement restent un leitmotiv pour prémunir ces espaces des menaces et des risques découlant, bien souvent, de l'incurie des hommes, insistent encore les gestionnaires des forêts.
Ainsi donc et pour célébrer cette journée mondiale, à Skikda, le complexe de zones humides de Guerbès-Sanhadja, s'étendant sur une superficie de 42.100 hectares à l'est de Skikda, a abrité, en présence du directeur général des forêts, Abdelkader Yattou, de représentants du WWF (World Wide Fund), Denis Lanbenberg et du PNUD (Programme des Nations-Unies pour le Développement), Randa Abou El Hassen, ainsi que des autorités locales, un lâcher symbolique, dans le lac Hadj-Tahar, de deux couples bagués de fuligules nyroca, un anatidé menacé de disparition.
C'est alors que 600 alevins de mulets,
30 de carpes et 50 d'anguilles ont également été lâchés dans le plan d'eau de la retenue de Guerbès à l'occasion de la célébration de cette journée qui devait également donner lieu à la signature d'une convention entre les chambres de l'agriculture et de la pêche portant sur le recensement des agriculteurs possédant des plans d'eau et susceptibles d'investir dans l'aquaculture.
A Batna, une journée d'étude sur les zones humides a été organisée. Les participants à celle-ci ont d'ailleurs appelé, à "œuvrer de concert pour donner une visibilité à long terme à la gestion des territoires humides qui restent toujours en quête d'une protection efficace". Disparition d'espèces animales, destruction des habitats naturels, dégradation des écosystèmes dégradés ont été relevés par les participants qui ont soutenu que les efforts fournis pour préserver les zones humides, bien qu'avérés, restent " insuffisants".
La journée, organisée par la Conservation des forêts avec le concours du Parc national de Belezma, en célébration de la Journée mondiale des zones humides (JMZH), célébrée cette année sous le thème "les zones humides pour notre avenir : modes de vie durable", a regroupé des chercheurs venus de plusieurs wilaya de l'est du pays, ainsi que de nombreuses associations actives dans le domaine de la biodiversité. ''Le thème retenu cette année a été choisi pour mettre en exergue le rapport entre les zones humides, la biodiversité et les changements climatiques'', a souligné Athmane Briki, cadre à la conservation des forêts de Batna, expliquant que les zones humides ont "un rôle substantiel dans le processus de lutte contre les effets des changements climatiques au regard de leur capacité à réguler les régimes des eaux et le stockage de carbone, autant que la biomasse forestière".
L'objectif consistait à débattre de la préservation et de la valorisation des services éco-systémiques rendus par les zones humides et à communiquer sur la stratégie et le plan d'action à entreprendre.
Cette journée d'étude a débattu de plus d'un sujet relatif aux zones humides (problématique, réalisations et perspectives), leur intérêt et la nécessité de leur préservation. De son côté, la wilaya de Jijel a également tenu à marquer cette journée en organisant de nombreuses actions d'information, de sensibilisation et de vulgarisation autour de l'importance des zones humides. Initiées par la conservation des forêts avec le concours d'autres institutions concernées par ce volet de l'environnement, ces manifestations qui ciblent essentiellement et prioritairement les jeunes écoliers de la région, misent surtout sur la sensibilisation pour faire prendre conscience aux enfants des dangers qui guettent ces écosystèmes.
Des séances d'observation de sites, de la faune qui y habite, des opérations de nettoyage de la zone humide de Beni-Belaid, des concours de dessins et autres conférences-débats figurent au menu de la célébration de cette journée. La zone humide de Beni-Belaïd (32 km au sud-est de Jijel) qui a figuré en bonne place au programme de la célébration de cette journée internationale des zones humides, est une réserve naturelle classée Ramsar en 2003. Elle a bénéficié d'un programme de "mise à niveau" pour assurer la protection du site, sa sauvegarde ainsi que celle de la faune et de la flore qu'elle abrite, ont indiqué les responsables locaux des forêts.
La zone de Beni-Belaid, un site d'eau douce rare dans la région orientale du pays, renferme un nombre assez important d'espèces végétales rares et d'origines biogéographiques diverses, espèces méditerranéennes. Le lac éponyme abrite, par ailleurs, une grande diversité biologique, une flore et une faune, originales.
A propos de valeurs hydrologiques, ce lac, en période de faible pluviosité, assure l'alimentation des réserves en eaux souterraines, notamment celle de la nappe aquifère de Belghimouz, et maîtrise les crues en période de forte pluviosité, tout comme il sert de dispositif de rétention des eaux excédentaires de l'Oued Adjoul.
Sur le plan floristique, Beni-Belaïd se distingue par des espèces rares.
Enfin à noter que ce lac possède également des espèces endémiques ou menacées de disparition.


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