Agriculture, industrie, tourisme et investissement disposent désormais d'un arsenal de mesures mis en application par le gouvernement pour faire face à la crise économique et financière que traverse le pays. Ces secteurs stratégiques devant constituer l'alternative à la rente pétrolière doivent de fait être estompés d'un signe qui mesure leurs poids et leur charge spécifique, qu'exige la conjoncture actuelle caractérisée par des lendemains incertains sur le plan économique. Il n'est donc plus question de s'enliser dans la querelle et le jeu de la vision abstraite. Le moment est opportun pour charrier dans des orientations claires, des options tangibles et des objectifs fixés au préalable afin de toucher à tous les problèmes pour ensuite faire ressortir les solutions, c'est-à-dire, il faut être rigoureux dans la démarche et rien ne servirait d'entamer un certain redressement de l'économie nationale avec des dés pipés d'avance. Rien ne sert non plus d'accepter les termes et le modèle de référence antérieur et qui s'est avéré inopérant, voire infructueux à la diversification de la production nationale. Ainsi, soumettre l'économie nationale à sa propre logique, est un gage dans une bataille qui serait gagnée à l'avance. Encore faudra-t-il que les mesures engagées par le gouvernement ne soient pas des papillons dans le paysage socioéconomique et dans les esprits. Mais des mesures efficientes qui trouvent preneurs en théorie pratique et dans l'étalage d'une praxis innovante. Une voie qui permettrait de jouer un rôle dans toute la dialectique de l'hégémonie des bases de ce renouveau économique, c'est-à-dire qu'il est indispensable à chaque secteur de procéder à un profond déblayage, voire à une dynamique sémantique. En effet, après tant de regards internes sur l'économie nationale qui, jusqu'aux mesures annoncées par le gouvernement au lendemain de la chute des prix du baril de pétrole sur les marchés internationaux, il est temps de dépasser ce regard interne pour le visionner sur la performance produisant richesse, emplois et compétitivité. Dans cet esprit, le gouvernement est conscient que la question de consolidation et de préservation du climat social, de la justice sociale ne peut être abordée et résolue que par une performance économique grandiose de tous les instants et un effort de développement économique assidu. Ce sont en effet, essentiellement des problèmes économiques et sociaux qui se posent au pays, car pour ne citer que cet exemple, les citoyens à travers toutes les régions du pays se partagent exactement le même sort. Il est évident que dans cette œuvre de renouveau économique, le travail rentable, productif demeure le principal atout, le principal artisan sur lequel la société algérienne doit s'appuyer pour sortir définitivement de son sous-développement. Dans cette nouvelle étape de l'évolution de la nation, dans un contexte politique et économique international régi par des règles impitoyables, l'économie nationale doit relever la tête, les défis et œuvrer sans relâche pour l'avènement de l'après-pétrole , à une société basée sur la justice et la cohésion sociales, disposant d'une économie forte et prospère et dans laquelle l'intérêt de chacun se conjugue harmonieusement avec l'intérêt national. Pour toutes ces raisons, tout le monde est appelé à œuvrer à la consolidation et à la promotion de cette économie dans les différents domaines, les différents secteurs, à surmonter les obstacles qui existent et qui entravent l'action commune et à remédier à tout ce qui pourrait influer négativement sur la bonne marche de ce processus de renouveau, tout en tenant compte des profondes mutations survenues et des réformes économiques initiées à tous les niveaux.