L'exploitation des richesses nationales dans le cadre d'une réelle prise en charge de la production et de la productivité au profit à la fois du secteur public et du secteur privé et qui constitue l'acte valorisant la libéralisation de l'économie nationale, est une grande portée politique qui s'accommode de la conception qui consiste à mettre les investissements lourds et légers au profit des intérêts de la nation. Un procédé avec plus de " pression " qui pourrait donner des profits immédiats et rentables, à l'initiative publique et privée et à toutes les opportunités qui engendrent des revenus confortables à l'économie et fortement rémunérateurs pour le monde social et par conséquent, une " accession " à la véritable responsabilité économique collective, c'est-à-dire en langage plus clair, l'intégration dans une économie solide et dans un système compétitif national, régional et international. Cette voie fait partie de la stratégie sur laquelle œuvre le gouvernement. Elle constitue une priorité dans cette politique économique. Aussi, il n'y a pas d'autres issues que de s'efforcer de créer un environnement propice et favorable qui permettra à chacun d'assumer cette responsabilité. S'appuyer sur la " somme " des défis qui accompagnent ce renouveau, et sur une action " pilotée " pour les relever, est un autre choix absolument urgent et préoccupant, qu'il faut actualiser afin d'immuniser la durabilité de ce développement et surtout de consolider la cohésion sociale, réduire non seulement les obstacles, mais aussi d'offrir des résultats d'inclusion d'intérêts à l'ensemble de la société, qui génèrent des instruments de gouvernance utilisant efficacement ce besoin de relance économique et social aux niveaux national et local. Une intégration déjà considérée comme un outil destiné à faciliter le processus qui tient compte dans toute la mesure du possible des besoins et des préoccupations des populations et en même temps assure que la libéralisation du marché est une option qui progresse parallèlement à la croissance de la demande interne et à l'accroissement des richesses, tout en mettant un accent particulier sur l'homme, sur l'initiative collective et l'esprit créateur. C'est là une tâche imminente qui, loin d'être passée à l'étape présente du renouveau national, en constitue l'une des pierres angulaires. La supériorité de ce renouveau sur les modes sociaux antérieurs réside dans le fait qu'il aille aux acquisitions les plus avancées de la science, de la technique moderne axée sur les principes d'une organisation sociale plus rationnelle, plus juste et plus humaine. Une stratégie qui tient compte de la réalité du peuple algérien dans son esprit bien compris ; prendre conscience des acquis positifs, les réassimiler à la lumière des valeurs et des mutations de la vie contemporaine.