La valeur vénale globale des exportations hors hydrocarbures à partir du port d'Oran a atteint 177,5 millions de dollars en 2015, a-t-on appris auprès de la direction de wilaya du commerce. L'année 2015 a enregistré l'exportation de plus de 157.000 tonnes de différentes marchandises d'une valeur de plus de 225 millions de dollars vers l'Union européenne (UE), dont notamment l'Espagne, la France, l'Italie, le Portugal et la Belgique, a-t-on indiqué. Le volume des exportations vers la zone arabe, notamment la Tunisie, les Emirats arabes unis et l'Egypte a atteint 7.549 tonnes de marchandises pour une valeur de 2,5 millions de dollars. Les exportations dans d'autres pays, notamment le Gabon, le Sénégal, le Mozambique, le Nigéria, la Turquie, l'Inde, la Russie et la Chine sont estimées à 158.000 tonnes d'une valeur de 149 millions de dollars. Les produits exportés du port d'Oran sont les dattes, la laine, le poisson congelé, les déchets de papier, les acides, le gaz hélium, le plastique, le marbre, les peaux de moutons, l'huile d'olive, la margarine et les oignons, a-t-on indiqué à la direction de wilaya du commerce. D'autre par, investissant dans la qualit é, à travers diverses démarches de certification de leurs produits, de nombreuses PME de la wilaya de Bejaïa tendent à se placer sur les marchés extérieurs. Profitant des avantages de l'Accord d'association avec l'UE et des mécanismes publics dédiés aux exportations hors hydrocarbures, notamment le port de la wilaya qui présente une parfaite occasion pour les investisseurs économique national afin de commercialisé leur produits sur les marché continentales et mondiales, en effet elles réalisent aujourd'hui une percée notable dans ce domaine. L'exemple du complexe agroalimentaire Cevital illustre parfaitement cette straté- gie. La firme, spécialisée dans le raffinage des huiles alimentaires, la margarinerie et le sucre, réalise près de 10% de son chiffre d'affaires à l'exportation. Le Maghreb, l'Afrique et l'Europe sont autant de nouvelles destinations aux produits concurrentiels portant le label de l'entreprise. Par ailleurs, la nécessité de créer un "terminal fruitier" au port de Djendjen (Jijel) a été soulignée par des universitaires participant aux assises locales du commerce, tenues à Jijel. Dans leurs interventions consacrées au thème à l'ordre du jour, des enseignants de la faculté des Sciences économiques de l'Université Mohamed-Seddik Benyahia, rappelant les atouts et les capacités de production agricole de la région, ont appelé à activer le projet de création d'un terminal fruitier dans le "grand port de la région, afin de promouvoir les exportations hors hydrocarbures". Ce projet, a-ton rappelé, avait été évoqué à plusieurs reprises "mais n'a pu voir le jour pour des raisons jusque-là inconnues". Les infrastructures existantes et les potentialités, notamment agricoles, ont été largement rappelées par des enseignants universitaires dans leurs communications à l'occasion de ces assises. De nombreux opérateurs, des secteurs publics et privés, ont pris part, aux côtés des autorités locales, d'élus, d'étudiants et de représentants du mouvement associatif, à ces assises dont l'objectif essentiel, a souligné le directeur de wilaya du Commerce, Nourredine Douar, est de "diagnostiquer'' le secteur du commerce de manière générale et de faire participer l'ensemble des opérateurs concernés aux débats", en vue des assises nationales du commerce prévues en juin prochain à Alger. Quatre principaux thèmes devaient être débattus lors de ces assises auxquelles a assisté le directeur régional du commerce de Sétif. Il s'agit de la régulation commerciale, de l'encadrement du commerce extérieur, du contrôle économique et des ressources humaines et de la communication. Des thèmes qui ont fait l'objet de communications suivies de larges débats, le tout devant être consigné dans des recommandations finales. "Nous devons établir un diagnostic sans complaisance d'un secteur confronté à de nombreux problèmes, dans la perspective d'améliorer ses performances", ont indiqu é les responsables du commerce, à l'ouverture des travaux, placés sous le signe "Dialogue franc pour une politique commerciale efficiente". De son côté, le doyen de la faculté des Sciences économiques à l'université de Jijel, se félicitant de l'implication de cette institution, a soulign é "la relation étroite qui doit exister entre l'université et l'environnement exté- rieur". Selon lui, les communications pré- sentées lors de la rencontre ont apporté beaucoup d'éclairages et émis des suggestions à même d'apporter un "plus" au secteur commercial qui se débat dans de nombreux problèmes. De nombreux autres points, tels que les perturbations du marché, les fluctuations des prix à la consommation, les pénuries récurrentes, le déficit en structures commerciales, la prolifération des marchés informels, le contrôle de la qualité, la répression des fraudes, la réhabilitation des anciennes structures commerciales étatiques (souk el fellah, galeries) ont également figuré au menu des interventions présentées lors de cette rencontre.