Liverpool est allé chercher un match nul synonyme de qualification sur la pelouse d'Old Trafford jeudi soir (1-1) en 8e de finale retour de la Ligue Europa. Manchester United avait pourtant ouvert le score sur un penalty d'Anthony Martial (32e) mais Philippe Coutinho a égalisé juste avant la mi-temps (45e). Et ce sont donc les hommes de Jürgen Klopp qui joueront les quarts de la C3. La marche était donc trop haute pour Manchester United. Après un match aller totalement raté à Liverpool (2-0) la semaine dernière, les Red Devils n'ont pas réussi à renverser la vapeur ce jeudi à Old Trafford lors du 8e de finale retour de Ligue Europa (1-1). Martial a ouvert le score sur penalty (32e) mais Coutinho a très vite refroidi les supporters mancuniens (45e). Battus deux fois par les hommes de Louis Van Gaal en Premier League, les Reds prennent leur revanche et se qualifient pour les quarts de finale. La marche était donc trop haute pour Manchester United. Après un match aller totalement raté à Liverpool (2-0) la semaine dernière, les Red Devils n'ont pas réussi à renverser la vapeur ce jeudi à Old Trafford lors du 8e de finale retour de Ligue Europa (1-1). Martial a ouvert le score sur penalty (32e) mais Coutinho a très vite refroidi les supporters mancuniens (45e). Battus deux fois par les hommes de Louis Van Gaal en Premier League, les Reds prennent leur revanche et se qualifient pour les quarts de finale.
Le film du match Les 70 000 spectateurs d'Old Trafford y ont cru l'espace d'un quart d'heure. Martial, déjà buteur face à Liverpool pour son premier match avec les Red Devils le 13 septembre dernier, a remis ça ce jeudi. L'international français a marqué un penalty qu'il avait lui-même provoqué après une belle feinte sur Clyne (31e). Manchester United a fait la moitié du chemin pour revenir à égalité sur la confrontation et on se dit alors que l'exploit est possible. Liverpool peut rêver du titre, United n'a plus que la Cup Oui mais voilà, quelques secondes avant la mi-temps, Coutinho a douché les espoirs mancuniens (45e). Après avoir éliminé (trop ?) facilement Varela, le Brésilien a ajusté De Gea d'un petit ballon piqué délicieux. Le latéral uruguayen "sanctionné" par Louis Van Gaal puisqu'il n'est pas revenu sur la pelouse après la pause, remplacé par Valencia. A ce moment-là, il fallait donc que Manchester inscrive trois buts sans en encaisser un en 45 minutes pour se qualifier pour le tour suivant. Une équation déjà très compliquée pour une équipe en pleine confiance. Mais encore plus pour ce United-là. Sans inspiration, fébriles défensivement, les Red Devils ont été proches de céder à plusieurs reprises en seconde période devant Coutinho (75e, 78e) ou bien Origi (90e+1). Jürgen Klopp se contentera volontiers de ce nul qui qualifie sa formation qui peut encore rêver d'un titre cette saison. Pour United, il ne reste plus que la Cup et un replay à West Ham en quarts de finale pour garnir l'armoire à trophées.
Le BVB n'a pas tremblé Le Borussia Dortmund a empoché son billet pour les quarts de finale de la Ligue Europa grâce à un doublé de l'intenable Pierre Emerick Aubameyang jeudi à Tottenham (1-2). Il n'y avait guère de place pour l'espoir du côté de Tottenham et Dortmund l'a confirmé en s'imposant à White Hart Lane (1-2), jeudi soir. Lourdement battus à l'aller (3-1), les Spurs, qui s'étaient présentés dans la Rhur avec une équipe remaniée, se sont encore une fois inclinés. Une défaite logique contre des Allemands supérieurs. Pour ce rendez-vous, Mauricio Pochettino avait décidé de se priver des services de Rose et Kane. Si le premier est entré en jeu rapidement suite à la blessure de Davies (13e), le second est resté pendant l'intégralité de la rencontre sur le banc. Car le BVB a tué le match rapidement en ouvrant le score par l'intermédiaire de l'intenable Aubameyang (24e). L'ancien attaquant de l'AS Saint-Etienne, récemment touché par le décès de son grand-père, s'est offert un doublé symbolique (70e). Il compte désormais 7 buts en Ligue Europa cette saison. La réduction du score de Son restera anecdotique (74e).
Séville remercie ses Français Le FC Séville s'est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue Europa en dominant Bâle jeudi. Un succès dû en grande partie au duo français Kevin Gameiro-Adil Rami. Double tenant du titre de la Ligue Europa, le FC Séville s'est montré à la hauteur de son statut ce jeudi lors de la venue de Bâle à Sanchez Pizjuan. Après le petit 0-0 obtenu en Suisse, les Andalous ont surclassé leurs opposants, glanant un large succès (3-0). Une belle démonstration dont les principaux héros étaient français. Adil Rami et Kevin Gameiro ont matérialisé la bonne prestation des leurs en marquant trois buts à eux deux. Le défenseur a été le premier à s'illustrer. A dix minutes de la pause, il ouvrait le score d'une tête plongeante à la suite d'un corner. Ensuite, c'est l'attaquant qui a pris le relais, en plantant deux buts en l'espace d'une minute (44e et 45e). Le premier en propulsant tranquillement dans les buts un ballon offert par Reyes. Et le second en signant une reprise en deux temps à quelques mètres des buts. L'ex-joueur du PSG confirmait sa belle forme du moment et prouvait, par la même occasion, que sa non-convocation en sélection tricolore ne le perturbait absolument pas.
Villarreal résiste à Leverkusen Vainqueur 2-0 à l'aller, Villarreal ne s'est pas manqué lors la seconde manche de son duel contre Leverkusen. Le Sous-Marin Jaune a validé son ticket en faisant match nul (0-0). Sortie en huitième de finale de la précédente Ligue Europa, la formation de Villarreal peut se féliciter d'avoir fait mieux cette saison. L'équipe de Marcelino a atteint les quarts en sortant victorieux de sa double confrontation contre le Bayer Leverkusen. Après une belle victoire 2-0 à l'aller, les Espagnols ont su assurer l'essentiel à la BayArena et passer sans avoir vraiment tremblé. Avec leur qualification, la Liga peut encore espérer avoir trois de ses représentants lors de la suite de l'épreuve.
Un Bayer impuissant Villarreal aurait pu s'attendre à vivre une soirée compliquée et à beaucoup subir face à des protégés de Roger Schmidt revanchards. Au final, la seule fois où leur portier Sergio Asenjo, qui relevait Alphonse Areola, a eu à intervenir c'était à la 19e minute dans un duel avec Hakan Calhanoglu. Sa sortie dans les pieds de l'international turc était parfaite, et ce dernier avait beau demander un pénalty, l'arbitre n'a pas bronché. Malgré la présence d'un Chicharito virevoltant en attaque, c'est donc bien la seule fois où les locaux ont été proches de scorer. Villarreal a tenu bon derrière et aurait même pu l'emporter s'il s'était montré plus efficace sur les nombreuses occasions qu'il a pu se créer. En première période, Denis Suarez a vu le Grec Papadopoulos lui subtiliser le ballon juste avant de conclure. Puis, en seconde, Bakambu (66e) et Soldado (70e) ont successivement manqué le cadre alors qu'ils étaient en position idéale pour ouvrir la marque. Enfin, dans le temps additionnel, Trigueros a vu sa tentative dégagée inextremis sur la ligne par André Ramalho. Un beau sauvetage de l'arrière brésilien de Leverkusen, mais qui restera, en fin de compte, anecdotique.