Le groupe Sonatrach et ses partenaires thaïlandais (PTTEP) et chinois (CNOOC) ont annoncé avoir réalisé le forage du puits Rhourde Ez Zita-1 bis (REZ-1 bis), souscrit au titre de la campagne de forage de la 3ème phase de recherche du contrat Hassi Bir Rekaiz, indique hier Sonatrach dans un communiqué. Le puits REZ-1 bis, qui a atteint la profondeur finale de 4.037 mètres, a produit 40,7 m3/h d'huile à partir du réservoir Trias Argileux Gréseux Inférieur (TAGI) et 2 m3/h d'huile à partir du réservoir Ordovicien, précise Sonatrach. Les résultats de ce puits rajoutés à ceux déjà enregistrés durant la campagne de forage d'exploration, qui a commencé fin 2011, viennent confirmer le potentiel "important" du périmètre Hassi Bir Rekaiz, souligne Sonatrach. A rappeler que dans le cadre de ce contrat, Sonatrach est partenaire à hauteur de 51 % avec CNOOC à 24.5% et PTTEP, en charge de l'operating durant la phase de recherche à 24.5% également. D'autre par, le groupe Sontrach a indiqué hier que son personnel continuera à assurer la production et l'exploitation des installations sur le site gazier de Krechba, (200 km au sud d'El Goléa-Ghardaïa), et qui a été, vendredi dernier, la cible d'une attaque qui n'a pas causé de perte humaine ou matérielle. "Le personnel de Sonatrach continuera à assurer la production et l'exploitation des installations selon les procédures en vigueur sur le site", souligne un communiqué du groupe pétrolier, qui note que la production a même augmenté à 19,5 millions de m3 jour sur Krechba à In Salah contre 18 millions de m3/jour avant l'incident. Parallèlement, la même décision a été prise pour redémarrer des installations de traitement de gaz situées à In Amenas, qui étaient en révision programmée. Le site de Krechba produisait 18 millions de m3 jour de gaz sec expédié par un gazoduc sur Hassi Rmel. Sa production est appelée à augmenter par la mise en production des trois (3) gisements restants. La production de gaz sur le site de Tiguentourine (In Amenas) a été également ramenée de 13,5 millions de m3 à 15 millions m3 jour, indique Sontrach. Après avoir constaté que les conditions sécuritaires et techniques étaient réunies et assurées, Sonatrach a décidé de rouvrir les puits et remettre l'usine en exploitation le jour de l'incident, à minuit. Cette reprise, qui s'est effectuée d'une manière graduelle par le personnel du groupe public, a permis d'atteindre les niveaux de production ciblés. Le projet In Salah est constitué de sept (7) champs qui sont conjointement exploités par Sonatrach, BP et Statoil dont quatre (4) sont déjà en production, rappelle-t-on de même source. Après la tentative d'attentat qui n'a pas "causé d'impact sur l'intégrité des personnes et des installations d'exploitation", la production avait été suspendue momentanément par le personnel de Sonatrach, conformé- ment à la procédure d'urgence pour mettre l'usine à l'arrêt et en décompression de façon à éviter tout risque. "Les plus hauts responsables de Sonatrach et les autorités étaient présents le jour même sur le site, pour s'assurer des conditions sécuritaires et techniques sur place. Sonatrach a partagé toutes les informations dont elle disposait avec ses partenaires", souligne encore Sonatrach qui affirme accorder "la plus haute importance à la sécurité de l'ensemble du personnel et l'intégrité des installations".