Afin d'examiner les relations bilatérales, entre l'Algérie et le royaume d'Arabie Saoudite dans le domaine de l'énergie, et voir les mécanismes et les moyens efficaces pour les faire booster, le ministre de l'Energie Salah Khebri s'est réuni à Alger avec l'ambassadeur d'Arabie Saoudite Sami Ben Abdellah Essalah. A cet effet les deux cadres ont évoqué l'évolution de la situation du marché pétrolier international, à savoir la prochaine réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), prévue le 2 juin prochain, selon un communiqué de ministère de l'Energie. Le prochain rendez-vous de l'OPEP, a été au cœur des discutions entre les deux hommes, à savoir les cours du pétrole qui poursuivaient leur léger repli en cours d'échanges européens, lestés par des prises de bénéfices après que les cours ont franchi brièvement pour la première fois depuis l'automne, le seuil symbolique des 50 dollars le baril, En outre, le ministre de l'Energie a donné son point de vue sur la situation actuelle du marché qui est désormais en ligne de mire de la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) le 2 juin à Vienne, la capitale de l'Autriche, à laquelle il est de plus en plus impossible qu'un quelconque type de gel de la production soit mis en œuvre, non seulement parce que c'est logiquement impossible, vu les conflits géopolitiques entre l'Iran et l'Arabie Saoudite, mais parce que les prix du pétrole ont progressé de 80% depuis leurs plus bas de janvier. Ainsi, le ministre de l'Energie Salah Khebri a évoqué jeudi avec l'ambassadeur d'Arabie saoudite les perspectives de développement de la coopération bilatérale dans le domaine énergétique. Selon le communiqué du ministère, les entretiens ont porté "sur le développement des relations de coopération entre l'Algérie et l'Arabie saoudite dans les domaines des hydrocarbures, de la pétrochimie et du raffinage". M. Khebri a souligné les opportunités d'investissement et de partenariat qu'offre le secteur énergétique algérien dans ses différentes activités, précise le ministère, ajoutant qu'il a été convenu d'échanger les visites ministérielles en vue d'approfondir les discussions. Par ailleurs, l'organisation des pays exportateurs du pétrole (Opep), estime que le prix de l'or noir atteindra 80 dollars d'ici 2020 et 160 dollars en 2040. Ces prévisions sont en inadéquation avec l'évolution du marché actuel du pétrole. Des chiffres plus ou moins surprenants en comparaison avec la dynamique actuelle du marché où les cours du pétrole sont inférieurs à 50 dollars. Cette hausse prévisionnelle des prix du pétrole engendrera, selon l'analyse du cartel, une augmentation considérable de la demande énergétique de plus de 50% d'ici 2040 et elle sera orientée particulièrement sur l'énergie fossile à 78%. Le volume de la production durant cette période serait de 100 millions barils par jour, selon un rapport publié portant sur les nouvelles perspectives de l'évolution du marché pétrolier. Au-delà de la stabilisation de la demande chinoise, des incendies au Canada et des perturbations au Nigeria, le marché du pétrole continue d'être porté par la réduction des stocks, commentaient hier les analystes de XTB France. Pour l'heure, nous conservons notre biais haussier sur l'actif et pensons qu'il pourrait revenir sur le niveau de 50 dollars à court/moyen termes pronostiquent les spécialistes. Mais après un solide mouvement de hausse des cours, ce sont peut-être les spéculations sur la prochaine réunion de l'Opep, le 2 juin à Vienne, qui retiennent l'attention des opérateurs. A cet effet, l'Arabie Saoudite considère sa stratégie de ne pas baisser sa production comme un succès, avec les annonces de baisse de production des pays non-Opep. De plus, les stocks reculent grâce aux pays extérieurs au cartel. A ce sujet, Aurel BGC une entreprise française l'une des plus vieilles sociétés de bourse françaises, a rapporté hier que les responsables de l'Opep sont plus optimistes sur la situation du marché du pétrole.