Le phénomène de la criminalité prend de plus en plus d'ampleur ces dernières années dans notre pays pour différentes raisons. A ce sujet, quelque 16.634 personnes impliquées dans divers crimes et délits ont été arrêtées par les services de la Sûreté de daïra de Cheraga entre le1 janvier et le 30 novembre 2007. Cependant, un nombre de "244 personnes ont fait l'objet de poursuites judiciaires, dont 108 pour détention d'armes prohibées, 70 pour détention de drogues, 11 pour résidence illégale et 22 personnes recherchées", a indiqué la cellule de communication de la Sûreté de daïra de l'ouest d'Alger qui couvre les communes de Chéraga, Dély Brahim, Hammamet, Aïn Benian et Beni Messous. Durant cette même période, les services de la sureté de daïra de Chéraga ont examiné "2851 affaires, dont 1243, dans lesquelles 1259 personnes étaient impliquées, ont été traitées par la justice qui a placé 520 prévenus sous mandat de dépôt, alors que 93 individus ont bénéficié de la liberté provisoire et 37 autres placés sous contrôle judiciaire", a précisé la même source. Concernant la grande et la petite criminalité, 2745 affaires ont été traitées par la SD de Cheraga, dont 1270 affaires ont été soumises à la justice. "Cet écart entre le nombre d'affaires enregistrées et celles traitées est dû à l'abandon des poursuites judiciaires par les victimes", relève-t-on. "Le nombre de personnes impliquées dans ces affaires est de 1274, dont 497 ont été mises sous mandat de dépôt, 5 placées sous contrôle judiciaire, 693 ont fait l'objet de mandats de comparution directe et 79 autres ont bénéficié de la liberté provisoire", indique-t-on. Par ailleurs, la cellule de communication a indiqué que les services de police de la même région ont procédé à l'arrestation d'un individu membre d'un réseau spécialisé dans le vol des accessoires automobiles, et ce, suite à des plaintes déposées par 33 victimes, durant le mois de décembre dernier. Parmi les nouvelles affaires qui commencent à émerger, on signale l'échange de photographies portant atteinte à la pudeur et aux mœurs via les téléphones portables. Ainsi, certaines affaires de ce genre ont été traitées durant l'année 2007 dans le but d'enrayer ces pratiques. Concernant la cellule d'écoute et d'action préventive de la même sûreté, en charge de l'assistance des jeunes et adolescents, notamment les toxicomanes, elle a traité 20 cas durant l'exercice écoulé. Il s'agit de jeunes âgés entre 16 et 22 ans, dont la plupart des toxicomanes débutants, ayant été signalés par leurs parents, leurs enseignants, ou par les directeurs des établissements scolaires. Ces cas ont été pris en charge par une psychologue en collaboration avec la cellule de communication et des relations publiques qui a été à leur écoute et a pu ainsi définir les motifs de leur recours à la drogue. Ainsi, cette structure a oeuvré à assurer leur réinsertion familiale et sociale, par le biais de leur réintégration scolaire, l'orientation avec les centres de formation professionnelle, ou en les aidant à trouver des emplois aussi.