S elon diverses informations pour le moins r approchées concordantes il est à attendre dans les prochains jours un profond mouvement dans le corps des walis et qui sera suivi d'un autre mouvement plus profond dans celui des chefs et des secrétaires généraux des daï- rate. De sources également crédibles, ce mouvement intervient suite à des rapports établis par des services habités à le faire à l'égard de la gestion de nombreux walis et chefs de daïrate et qui sont " lourds " d'accusations dont le " laxisme " et l' " équivoque ", arguments et preuves à l'appui, indiquent les mêmes sources. Il est vrai que depuis l'arrivée de M. Noureddine Bedoui à la tête du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, les choses ont changé au niveau des collectivit és territoriales, mais il semblerait que certains chefs d'exécutifs de wilaya et de chefs de daïrate ont été impuissant à suivre et à appliquer sur le terrain les directives du gouvernement dans plusieurs domaines liés à la vie des citoyens et au développement local. Parce que, aussi, faire face à la crise économique et financière difficile que subit le pays en raison de la dégringolade des cours pétroliers sur le marché mondial depuis juin 2014, exige un nouveau comportement, une nouvelle compétence et plus de transparence dans la gestion des affaires collectivit és locales. L'ordre du développement économique et social a donc été inversé par rapport aux précédentes étapes du développement national et local. De nouvelles priorités se sont imposées et engagent ce même développement dans de nouveaux défis. Toute la construction, la concrétisation du nouveau modèle de développement et de croissance mis sur pied par le gouvernement et ayant reçu l'aval du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, constitue désormais, la voie à suivre par les walis pour la dynamisation de la sphère économique et sociale locale, l'amorce d'une nouvelle plateforme solide à l'horizon 2019 et où la notion de croissance et à mettre en relief, c'est-à-dire : le wali n'est plus un commis de l'Etat dirigeant administrativement une wilaya, mais une région économique qui doit faire ses preuves avec toutes ses tendances de bien public. L'Etat dans ces conditions cesse d'être le " financier " du développement local, c'est aux collectivit és locales d'aller à la recherche de ce financement pour se prendre en chargé à travers les atouts et les potentialités économiques disponibles au niveau de chaque région et pour la création de nouveaux créneaux d'investissements géné- rant richesses, emplois et fiscalités., le renforcement et l'exploitation à plein des infrastructures, la stimulation de l'investissement dans le domaine de la production industriel et agricole, la relance du tourisme local. Dans le même contexte, le gouvernement s'est voulu plus clair en ce qui concerne l'assainissement définitif du foncier industriel avec comme instruction ferme aux walis d'annuler l'attribution des assiettes foncières non exploitées et leur attribution à des opérateurs plus sérieux, plus performants sur le plan de la production. Sur un autre registre, il est impératif et au regard des impacts négatifs de la crise actuelle de " casser " la spirale hausse du taux d'inflation. Cette mesure est essentielle pour assainir le cadre macro-économique indispensable au bon démarrage du nouveau modèle de développement et de croissance. Un programme qui est aux yeux des économistes comme intérimaire pour stabiliser l'économie nationale et à travers lequel les collectivités locales sous la houlette des walis ont un très grand rôle à jouer, en particulier ans la recherche de l'investissement porteur et structurant, la récupération des recettes fiscales et bien sûr, le contrôle des dépenses budgétaires. C'est ainsi que lors des quatre rencontres régionales avec les walis, le ministre de l'Intérieur, Noureddine Bedoui leur à exiger que les dépenses doivent impérativement être couverts par de nouvelles recettes budgétaires, permettant ainsi aux recettes des wilayas et des communes d'augmenter sensiblement. Le mouvement en question, va se solder par la rencontre programmée à la fin du mois en cours entre le gouvernement et les walis. Elle fait suite aux quatre rencontres régionales entre le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui avec les walis. Cette rencontre va permettre au gouvernement de toucher du doigt la situation du développement local, et par la même de donner un nouveau souffle à l'économie nationale avec tout son impact certain sur la situation sociale dans chaque région du pays. Un souffle autour lequel, les walis et les élus locaux doivent marquer des points, car l'opposition n'entend pas laisser passer la moindre occasion pur placer de nouvelles banderilles, quitte à basculer parfois dans l'excès et les allégations. Il s'agit selon nos sources d'un ordre du jour pleins de questions et en particulier un point majeur : la bonne gouvernance des collectivités territoriales totalement tournée vers le développement économique et social, une nouvelle discipline administrative pour asseoir de nouveaux comportements et une intelligence accrue fixée sur la floraison de la transparence sur le plan politique, administratif, financier, économique et social ainsi que la bonne maitrise de la cohésion sociale à l'intérieur de chaque wilaya en étroite collaboration avec la société civile.