Emmené par un Lionel Messi des grands soirs, le FC Barcelone a atomisé le Celtic Glasgow (7-0) mardi au Camp Nou. L'Argentin a inscrit un triplé lors de ce match. Le Barça ne pouvait pas rêver plus belle entame. Irrésistible, la bande à Luis Enrique n'a fait qu'une bouchée du Celtic Glasgow mardi au Camp Nou. Dans le rôle du chef d'orchestre, Lionel Messi, évidemment. L'Argentin, quintuple Ballon d'Or, n'a eu besoin que de trois minutes pour trouver le chemin des filets sur un corner joué court entre Neymar et Jordi Alba (1-0, 3e). Le début d'un festival qui aurait pu être stoppé d'entrée si Marc-André ter Stegen n'avait pas sorti le grand jeu sur un penalty concédé puis arrêté face au Français Moussa Dembélé (24e). Auteur d'un triplé lors du dernier derby face aux Rangers (5-1), la nouvelle coqueluche du Celtic Glasgow, pur produit du Paris Saint-Germain, n'a pas eu sa réussite habituelle. En revanche, Messi, comme souvent, a déroulé en allant inscrire un deuxième but (27e) puis un troisième (4-0, 60e) au gardien De Vries, totalement dépité. Avant sa dernière réalisation, Neymar avait déjà corsé l'addition en prenant sa chance sur un coup-franc direct (3-0, 50e). L'éternel Andrès Iniesta a même marqué (5-0, 59e). Un soir de fête pour les Blaugrana. Avec cette première victoire conclue par un doublé de Luis Suarez (6-0, 75e, 7-0, 88e), le FC Barcelone prend seul la tête du groupe du groupe C puisque le match entre Manchester City et le Borussia Mönchengladbach a été reporté à une date ultérieure en raison de la météo capricieuse. Messi, de son côté, est déjà en tête du classement des buteurs.
Le Bayern a maîtrisé son sujet Pour son entrée en lice en Ligue des champions, le Bayern Munich de Carlo Ancelotti s'est tranquillement imposé contre le FC Rostov (5-0). Demi-finaliste lors des trois dernières éditions sous la tutelle de Pep Guardiola, le Bayern Munich est très attendu cette saison en Ligue des champions. Carlo Ancelotti a la lourde tâche d'emmener le club allemand vers sa sixième couronne européenne. Les Bavarois ont entamé de la meilleure des manières leur campagne européenne. Les coéquipiers de Manuel Neuer n'ont fait qu'une bouchée du FC Rostov à l'Allianz Arena. Robert Lewandowski, Thomas Müller, Joshua Kimmich et Juan Bernat ont inscrit les cinq buts du Bayern Munich. Les hommes de Carlo Ancelotti n'ont pas eu besoin de forcer leur talent et sont montés en puissance au fil de la rencontre. Si le Bayern Munich a écrasé Rostov, les pensionnaires de l'Allianz Arena ont toutefois eu un peu de mal en première période. Les hommes de Carlo Ancelotti ont dominé outrageusement le premier acte en ce qui concerne la possession du ballon, mais ils ont peiné à se procurer des occasions dangereuses. Le jeu du Bayern Munich est trop stéréotypé pour perturber le bloc défensif russe. Robert Lewandowski a été à l'origine de la première action bavaroise peu après la vingtième minute, mais le Polonais a buté sur le portier adverse. L'attaquant de 28 ans était dans tous les bons coups et s'est procuré un penalty quelques minutes plus tard. Il a été accroché dans la surface par Gatcan, le capitaine de Rostov. Bien évidemment, Robert Lewandowski s'est fait justice lui-même et a ouvert le score. Un but qui a libéré le Bayern Munich qui s'est montré de plus en plus dangereux. Juste avant la mi-temps, les hommes de Carlo Ancelotti ont porté le coup de grâce. Sur une magnifique action collective, Thomas Müller était à la réception du centre de David Alaba et a trompé le gardien adverse. Les Allemands sont logiquement rentrés à la pause avec deux buts d'avance. En deuxième période, le Bayern Munich, qui ne donnait pas l'impression de forcer depuis le début du match, a affiché encore plus de sérénité et a géré la rencontre d'une main de maître. Au fil des minutes, le club allemand est monté en puissance et a mis encore davantage en difficulté son adversaire du soir. Et lorsque le FC Rostov a réussi à se créer une occasion, le Bayern Munich a réalisé un modèle de contre initié par Manuel Neuer et conclu par Joshua Kimmich qui a inscrit le troisième but de son équipe. L'international allemand s'est ensuite offert un doublé à l'heure de jeu.
Le PSG a trop gâché Le Paris Saint-Germain a dû se contenter d'un match nul (1-1) à domicile mardi soir face à Arsenal, pour son entrée en lice dans la compétition. les Parisiens avaient pourtant ouvert le score dès la 1re minute de jeu par Cavani, mais les Gunners sont revenus en seconde période par l'intermédiaire d'Alexis Sanchez (77e). La campagne européenne du PSG commence par des regrets. Malgré une entame de rêve avec un but d'Edinson Cavani après seulement 45 secondes de jeu, malgré une prestation globalement aboutie et de nombreuses occasions de but, l'équipe d'Unai Emery a concédé un match nul au Parc des Princes face à Arsenal mardi soir (1-1). L'égalisation d'Alexis Sanchez (78e) est venue sanctionner le manque d'efficacité des Parisiens devant le but anglais, et permettre aux Gunners de signer un bon résultat dans un groupe A où le FC Bâle et Ludogorets se sont également neutralisés en Suisse (1-1). Paris a été plombé par un manque de réalisme encore une fois incarné par Edinson Cavani. L'Uruguayen s'était pourtant mis en confiance en s'offrant le but le plus rapide de l'histoire du PSG en Ligue des champions d'une reprise de la tête sur un centre de Serge Aurier (1-0, 1re) après 42 secondes. Mais il n'a pas connu la même réussite par la suite. Incapable de cadrer devant le but vide (34e), de réussir son contrôle sur une ouverture lumineuse d'Angel Di Maria (42e) ou de remporter deux duels face à David Ospina (70e, 80e), El Matador n'a pas su offrir au PSG un succès qui lui tendait les bras.
Giroud et Verratti expulsés Car Arsenal a été globalement dominé par les Parisiens, et longtemps en difficulté pour se montrer dangereux sur le but d'Alphonse Aréola, préféré à Kevin Trapp. Dominés techniquement et dans l'engagement en première période, les Gunners ont su hausser leur niveau à la reprise, mais sans se créer une véritable occasion de but face à un bloc parisien très replié. Jusqu'à une frappe instantanée d'Alexis Sanchez sur laquelle le gardien parisien, à terre après avoir repoussé une première tentative d'Alex Iwobi, n'a pu que s'incliner (1-1, 78e). Ce scénario cruel aurait même pu virer au cauchemar pour le PSG sans une parade salvatrice d'Aréola devant Iwobi, idéalement décalé par Sanchez (83e). Paris a poussé dans une fin de match marquée par une altercation entre Olivier Giroud et Marco Verratti, tous deux expulsés pour un deuxième avertissement (90e+3). Mais la reprise de la tête de Marquinhos n'a pas trouvé le cadre sur la dernière tentative parisienne (90e+5). Pour quelques centimètres qui attiseront encore davantage les regrets du PSG.
Naples l'emporte à Kiev, Benfica tenu en échec par Besiktas Avec un doublé d'Arkadiusz Milik, Naples s'est imposé au Dynamo Kiev (1-2), lors de la première journée de la Ligue des champions. Dans l'autre match du groupe B, Benfica a été tenu en échec par le Besiktas (1-1). Ça ne sera pas suffisant pour faire oublier Gonzalo Higuain, mais c'est déjà un bon début. Mardi soir, Arkadiusz Milik a signé un doublé salvateur pour permettre à Naples de s'imposer en terre ukrainienne (1-2). Alors que le club italien était pourtant mené, après un but rapide de Denys Garmash (1-0, 26e) pour le Dynamo Kiev, l'attaquant polonais a rappelé son sens du but pour renverser la vapeur en fin de première période. Sur deux services de Faouzi Ghoulam (1-1, 36e) et Dries Mertens (1-2, 45e+2), l'ancien avant-centre de l'Ajax Amsterdam a trouvé deux fois le chemin des filets pour ouvrir son compteur but en Ligue des champions cette saison. Deux réalisations qui confirment l'adaptation éclair de Milik, auteur de deux autres buts en Serie A depuis l'entame de la saison, en trois rencontres.
Le coup franc de Talisca... contre son propre club Cette victoire napolitaine place d'ailleurs le club de Campanie en tête de la poule B puisqu'au même moment, le Benfica Lisbonne a été accroché sur sa pelouse par le Besiktas (1-1). A l'occasion d'un match un brin brouillon mais fort en suspense, les Turcs ont d'abord commis une double erreur défensive pour permettre à Franco Cervi d'ouvrir le score (1-0, 12e). Mais les partenaires de Ricardo Quaresma, pugnaces et très entreprenants en seconde période, ont fini par forcer le verrou lisboète. C'est d'ailleurs Talisca, entré juste après la pause (46e), qui a sonné le glas du Benfica, lui le joueur prêté par le club portugais au Besiktas. Durant le temps additionnel, le Brésilien a fait parler sa qualité sur coup franc pour tromper Ederson d'un joli tir brossé du gauche (1-1, 90e+3). Une égalisation somme toute logique eu égard aux multiples arrêts réussis par le gardien des Aigles auparavant. Au classement, ce match nul place le Benfica deux points derrière Naples, son futur adversaire dans quinze jours.