L'activité du secteur privé en France, qui s'était stabilisée en juillet, a vu sa progression au mois d'août revue à la hausse, atteignant son plus haut niveau depuis octobre 2015, selon l'indice PMI publié lundi par le cabinet Markit. L'indice final de l'ensemble de l'activité du secteur privé s'établit à 51,9 points contre une précédente estimation de 51,6 points, a détaillé Markit dans un communiqué. En juillet il s'était établi à 50,1 points. L'indice PMI "composite" de Markit évalue la croissance à la fois dans le secteur industriel et dans celui des services. L'activité est considérée en expansion lorsque l'indice se situe au-dessus de la barre des 50 points, et en contraction lorsqu'il est en dessous. "Les dernières données de l'enquête signalent une accélération de la croissance de l'activité en août dans le secteur des services français, tendance reflétant un renforcement parallèle du taux d'expansion des nouvelles affaires", a remarqué Markit. L'indice final de l'activité de services en France en août s'est ainsi établi à son plus haut en 10 mois, à 52,3 points contre 50,5 en juillet. Toutefois, a nuancé le cabinet, "bien que le volume du travail en attente continue lui aussi d'augmenter (...), les prestataires de services réduisent quelque peu leurs effectifs". "La hausse des prix payés ralentit, le taux d'inflation n'affichant ainsi plus qu'un niveau proche de la stagnation, tandis que la baisse des tarifs s'accélère", a ajouté Markit. "Enfin, la confiance des entreprises quant à leur volume d'activité à un an recule et affiche son plus faible niveau depuis 8 mois", a relevé le cabinet. Par secteur, le secteur poste et télécommunications enregistre la plus forte croissance tandis que celui des hôtels et restaurants "signale de nouveau une forte contraction de son activité". Le cabinet Markit avait indiqué le 1er septembre que l'activité du secteur manufacturier français s'était stabilisé en août, malgré un repli marqué des nouvelles commandes témoignant d'une détérioration de la conjoncture. Celui-ci prévoit d'injecter 6 milliards d'euros dans des projets contribuant à la croissance verte et la transition énergétique à partir de 2017. La France confirme son rôle moteur dans la continuité des ambitions de l'accord de Paris sur le Climat de décembre dernier, en devenant le premier Etat au monde à émettre un emprunt d'Etat vert, s'est félicitée la ministre de l'Environnement et présidente de la COP21 Ségolène Royal, citée dans le communiqué. Cette opération va permettre d'accélérer le développement du marché des obligations vertes pour faire de Paris l'une des places financières de référence dans le soutien à la transition énergétique, a indiqué le ministre des Finances Michel Sapin. Via cette première mondiale, la France souhaite aussi définir une référence, un standard sur ce qu'est une obligation verte, précise la même source au fait des discussions. En début d'année, la France avait déjà lancé un label national pour faire certifier les fonds d'investissement qui financent l'économie verte. Le WWF France a salué l'annonce française. Elle est un signe de plus du leadership de la France en matière de finance verte, a commenté son président Pascal Canfin, cité dans un communiqué, ajoutant que cette émission va sécuriser 9 milliards (d'euros) de financement public pour la transition écologique quel que soit le résultat des futures échéances électorales.