La FAF a finalement confirmé la nomination de Georges Leekens en tant que sélectionneur national. Sur son site officiel, l'instance fédérale vient de publier un compte-rendu du bureau fédéral, qui s'est tenu ce matin. Ainsi, le communiqué précise, "La commission ad hoc, après avoir consulté plusieurs techniciens, a arrêté une short-list de cinq entraîneurs. Le choix s'est porté sur M. Georges Leekens pour diriger la sélection nationale. Ce choix a été approuvé à l'unanimité par les membres du bureau fédéral." Le communiqué donne également des détails concernant le déplacement au Nigeria,"Concernant la rencontre Nigeria - Algérie de la 2e journée des éliminatoires de la Coupe du monde-2018, toutes les dispositions sont prises pour mettre l'équipe nationale dans les meilleures conditions. L'hôtel choisi dispose de tous les moyens logistiques pour assurer un bon séjour et une bonne préparation du match, qui aura lieu le 12 novembre 2016 à 17h00, heure locale, dans la ville d'Uyo. La délégation algérienne se déplacera d'Alger à Uyo à bord d'un vol spécial d'Air Algérie, le 10 novembre 2016 et rentrera juste après le match." À propos de la CAN-2017, prévue du 14 janvier au 5 février au Gabon la FAF précise: "La délégation algérienne, qui avait déjà effectué des visites dans les quatre villes qui abriteront le tournoi final, a, dès la fin du tirage au sort, réservé le camp de base de l'équipe nationale à Franceville. L'hôtel où l'équipe nationale prendra ses quartiers et qui se trouve dans la région de Moanda est mitoyen du terrain d'entraînement. Le stage de préparation de la Coupe d'Afrique des nations aura lieu au Centre technique national de Sidi Moussa et le départ pour Franceville se fera quelques jours avant le premier match de l'Algérie face au Zimbabwe prévu le 15 janvier 2017." Courbis : "J'ai aussi ma petite fierté" Dans une interview accordée à LCI, Rolland Courbis est revenu sur ses discussions avec la Fédération algérienne de football, le consultant star de RMC a reconnu avoir été vexé à l'idée d'être le second choix de la FAF. Ainsi, Courbis reconnaît avoir été contacté par la FAF il y'a une dizaine de jours, "J'ai rencontré le président (de la Fédération algérienne) à Paris il y a une dizaine de jours. Je faisais partie des quatre ou cinq possibilités pour eux. Mais mon nom, contrairement à ceux de mes concurrents, revient depuis sept ans pour ce poste." Persuadé que cette fois-ci, ça allait être la bonne Courbis rajoute: "Les sondages des grands quotidiens algériens pour le poste de sélectionneur me placent en tête. Les joueurs sont favorables à ma venue. Les journalistes aussi. Mais l'affaire ne se fera pas. Alors que mon contrat avec RMC et BFM me permet de prendre en charge une sélection..." Il affirme d'ailleurs que sa priorité allait à l'Algérie: "Les discussions avec Lorient ont commencé il y a seulement trois jours, après la défaite (1-0) contre Dijon. L'Algérie avait la priorité. En plus, sélectionneur et entraîneur sont deux métiers totalement différents. Quelque part, c'était à moi de choisir le challenge". Et de précisier, "Je n'ai même pas eu à choisir, parce que le plan A des dirigeants algériens, c'était Wilmots, le plan B, c'était moi, et le plan C, c'est Leekens ". "En ce qui me concerne, les discussions se sont terminées il y a quatre ou cinq jours. Je leur ai souhaité bon courage et bonne chance. Parce que, avant la CAN, il y a quand même un déplacement périlleux au Nigeria. Le calendrier et les adversaires à affronter m'ont fait réfléchir. Mais pas au point de refuser le poste (...) Le calendrier est vraiment compliqué. Alors, en plus, voir que je n'étais pas en tête de liste… Je l'accepte, mais qu'on accepte aussi que je ne me sente pas en totale confiance. Les sélectionneurs en ont besoin aussi ! Être un plan B, ça ne fait pas sauter au plafond." Enfin, avec franchise, il affirme avoir été véxé d'être considéré comme le second choix et confie: "À partir du moment où j'ai su que je n'étais pas le plan A… Je ne suis pas susceptible, mais j'ai aussi ma petite fierté. Sur pas mal de points, je suis un peu algérien, ou méditerranéen, sur les bords. De temps en temps, je me formalise un peu. Ça ne veut pas dire que Wilmots était une mauvaise idée. Je leur ai d'ailleurs dit que j'étais désolé que ça n'ait pas marché avec lui. C'était une très bonne idée."