Comme annoncé dans ces mêmes colonnes dans notre édition d'hier, le choix de la FAF est tombé sur Georges Leekens pour prendre en main la barre technique de l'EN et prendre la succession du technicien serbe Milovan Rajevac. L'ancien sélectionneur des Aigles de Carthage a débarqué hier soir vers 22h à Alger en provenance de Paris et non pas de Bruxelles. A son accueil était présent un membre de la FAF avant de prendre la direction au CTN de la FAF à Sidi Moussa pour passer la nuit là-bas et de parapher ce matin son contrat avec la fédé. Selon les informations en notre possession, Georges Leekens va rencontrer ce vendredi le président de la FAF, Mohamed Raouraoua. Les négociations entre les deux parties devraient trouver une issue favorable puisque les deux hommes ont déjà trouvé un accord en attendant la signature du contrat qui durera jusqu'en 2019. Le nouveau coach devrait également visiter le CTN de la FAF à Sidi Moussa comme ce fut le cas avec ses prédécesseurs tels que Rajevac et Gourcuff. Il est à noter que la FAF n'a pas encore officialisé jusqu'à hier l'arrivée de Leekens à la tête de la barre technique de l'EN. La fédé attend la signature du contrat pour officialiser la nomination du technicien belge comme nouveau sélectionneur national Le BF approuve à l'unanimité sa nomination C'est hier jeudi que s'est tenue la réunion du Bureau fédéral au Centre technique de la FAF à Sidi Moussa. Le sujet qui a pris la majeure partie de cette rencontre était bien évidemment la nomination de Georges Leekens au poste de nouveau sélectionneur national. Ainsi, le technicien belge revient à l'EN après l'expérience de 2003, prenant ainsi la succession de Milovan Rajevac en sélection. L'ancien sélectionneur de la Tunisie aura cette fois-ci la lourde mission de mener les Verts à un bon résultat au Nigeria le 12 novembre prochain lors de la rencontre tant attendue de la seconde journée des éliminatoires du Mondial 2018. Leekens aura également la mission de mener l'EN en demi-finale de la prochaine CAN qui aura lieu en 2017 au Gabon. Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, a lu aux membres du BF un rapport détaillé sur la nomination de Leekens à la tête de la barre technique de l'EN. Il a expliqué que le choix de Leekens était mûrement réfléchi et qu'il est convaincu qu'il réalisera de belles choses en sélection. Après avoir évoqué la carrière de Leekens et son expérience chez les clubs et les sélections qu'il avait déjà entraînés par le passé, Raouraoua s'est montré confiant quant à la capacité du technicien belge d'atteindre les objectifs qui lui ont été fixés par la FAF. L'une des raisons qui a motivé Raouraoua à faire appel à Leekens est sa capacité à s'adapter rapidement à la sélection. Pour le président, Leekens connaît bien l'Afrique et a déjà travaillé récemment comme sélectionneur national de la Tunisie. Il avait d'ailleurs réalisé de belles choses lors de la précédente CAN et aurait même pu mener les Aigles de Carthage en demi-finale si ce n'est l'arbitrage. Raouraoua a expliqué aux membres du BF que Leekens était également très motivé pour prendre les commandes de la sélection. «Je suis prêt à venir dès demain entraîner l'EN. Le contrat importe peu, le plus important est que j'entraîne l'EN», aurait lancé Leekens à Raouraoua après avoir reçu le coup de fil du président de la FAF. Son contrat durera jusqu'en 2019, mais... Pour ce qui est des détails de ce contrat, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, a précisé aux membres du BF que le contrat de Leekens durera jusqu'en 2019. Du coup, il a démenti toutes les rumeurs qui avaient fait état d'un contrat d'une courte durée pour Leekens à la tête de la barre technique de l'EN. Toutefois, et selon les informations en notre possession, une des clauses de ce contrat stipule que la FAF peut à tout moment mettre un terme à l'aventure de Leekens avec l'EN. Raouraoua : «Courbis a réclamé 80 000 € et un adjoint, Le Guen a demandé un staff et Wilmots nous a répondu par un mail» Le président de la FAF a expliqué aux membres du BF les raisons de son choix concernant Georges Leekens. Il a reconnu avoir négocié avec cinq entraîneurs avant de choisir Leekens. Il a évoqué les raisons de l'échec des négociations avec autres techniciens. Il a tout d'abord parlé de sa rencontre à Paris avec Rolland Courbis qui aurait, selon lui, mis la barre un peu haut concernant le salaire. Raouraoua a précisé aux membres du Bureau fédéral qu'il aurait exigé un salaire de 80 000 euros et de ramener avec lui un ancien joueur de l'équipe de France pour occuper le poste d'entraineur adjoint. Pour ce qui est de Paul Le Geun, Raouraoua a révélé qu'il a bel et bien rencontré l'ancien driver du PSG, mais que ce dernier a exigé de ramener avec lui un staff complet, chose qui était impossible pour la FAF en raison du prix que coûterait ce staff. Raouraoua a également évoqué ses contacts avec Marc Wilmots. Il a fait savoir aux membres du BF qu'il lui a demandé un temps de réflexion afin de consulter ses avocats sur les détails du contrat. Mais Wilmots s'est contenté d'un simple mail pour décliner la proposition de la FAF sans se donner pas la peine d'appeler le président de la FAF. «J'ai rencontré Alain Perrin et j'ai apprécié sa philosophie, mais...» L'autre candidat pour le poste de sélectionneur national était l'entraîneur français, Alain Perrin. Raouraoua a précisé qu'il avait beaucoup apprécié la philosophie de jeu de cet entraîneur et sa façon de voir le foot. Il a même reconnu que Perrin était le plus proche d'entrainer les Verts s'il n'avait pas détaillé dans la presse sa rencontre avec Raouraoua. «Oui, j'ai discuté avec Mancini, mais il a demandé de négocier après le match du Nigeria» L'autre entraîneur cité pour prendre la succession de Milovan Rajevac à la tête de la barre technique de l'EN était l'Italien Roberto Mancini. Raouraoua a reconnu avoir rencontré l'ancien driver de l'Inter Milan mais que ce dernier aurait demandé de négocier après le match du Nigeria alors lui voulait un entraineur avant cette rencontre. Le problème de la langue aurait également pesé sur la décision de Raouraoua de ne pas faire appel à Mancini, vu que ce dernier ne maîtrise pas le français.