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La stabilité financière consolidée
Cadre macro-économique
Publié dans Le Maghreb le 19 - 01 - 2008

Les attributions de l'Etat en matière de préservation de la stabilité macro-économique, en dehors de la sécurité, de l'aménagement du territoire et de la promotion de l'environnement dans sa globalité, se sont renforcées par la mise en œuvre d'instruments et d'infrastructures nécessaires au développement du secteur privé et l'amélioration du cadre de vie, notamment par la promotion du monde rural.A travers les chiffres, l'Algérie possède désormais, d'un cadre macro-économique stabilisé et de moyens d'accumulation nécessaires à son développement grâce aux réformes engagées ces dernières années. Cette stratégie s'articule sur trois objectifs complémentaires, à savoir "l'ouverture économique dans la transparence, la mise en place des instruments nécessaires à la bonne gouvernance et l'adaptation des moyens de l'économie aux exigences de la compétitivité mondiale ".Le vaste programme de redressement national visant à plus d'ouverture et de modernisation économique, engagé par le chef de l'Etat, a permis au pays de restaurer les équilibres fondamentaux de l'économie nationale, à stabiliser le taux de change, à réduire l'inflation et à relancer la croissance. Les attributions de l'Etat touchent, également à défendre le pouvoir d'achat des citoyens et à assurer les bases d'un développement harmonieux de l'économie. Les pouvoirs publics tenant compte des orientations et directives du président de la République, préservent dans cette voie, grâce à une politique budgétaire raisonnable qui a permis, jusque-là à réduire le taux d'inflation. Ce dernier, en Algérie, a atteint 3,5% en 2007 contre 2,5% en 2006. L'augmentation enregistrée est due notamment à une hausse importante de 6,5 % des prix des biens alimentaires agricoles et de 5,8 % des produits alimentaires industriels.Les produits manufacturés ont augmenté de 0,5%. Entre 1997 et 2007, le rythme annuel de l'inflation est tombé graduellement de 29,04 à 3,5% selon l'ONS.
La loi de finances 2008, qui s'articule plus singulièrement sur l'augmentation des investissements et la réduction de la pression fiscale, poursuit un cadrage qui n'a pas changé comparativement à ceux des dernières lois de finances, eu égard à la stabilité confirmée sur laquelle s'appuie le pays depuis quelques années. La nouvelle loi de finances pour l'exercice 2008, introduit de nouvelles mesures de réduction de la pression fiscale, d'encouragement de l'activité économique et de soutien à l'accès des ménages au logement.La gestion active de la dette publique interne, est un autre facteur de satisfaction et qui est enregistré à la faveur de la loi de finances 2008, une nouvelle baisse et qui vient atténuer le poids de celle-ci sur l'économie et sur les finances publiques, puisqu'elle est de l'ordre de 1 050 milliards de dinars à la fin de décembre 2007 contre 1 780 milliards de dinars à la fin de l'exercice 2006, soit une réduction annuelle de 41%. Le montant de la dette publique interne se compose essentiellement de la dette des entreprises concernées par l'assainissement et de bons du Trésor.
La dette publique interne est passée ainsi à 15% du PIB à la fin de 2007, contre 32,6% du PIB en 1999.Dans ce cheminement de la gouvernance, il y a aussi, le Fonds de régulation des recettes (FRR) institué en 2001, pour faire face aux retournements de situations dus à l'imprévisibilité des revenus pétroliers et dont les ressources sont générées par les plus-values sur les produits de la fiscalité pétrolière lorsque le baril de brut dépasse les 19 dollars. Ce Fonds a connu une augmentation durant les derniers mois en passant à 3 215 milliards de dinars à la fin de 2007, contre 2 931 milliards de dinars à la fin de 2006.Ces performances interprétées comme une bonne santé du volet macro-économique, ne constituent, en fait, qu'une étape servant de base au redéploiement du programme économique et social, puisque la nouvelle loi de finances prévoit une importante enveloppe budgétaire pour la poursuite de la réalisation du Programme complémentaire de soutien à la croissance (PCSC).La croissance économique est en nette progression avec un taux de 5% alors qu'il était insignifiant voire négatif dans un passé récent. Les chiffres de cette croissance reflètent une dynamique. En 2007, la croissance a frisé les 5 % alors qu'il est attendu en 2008 un taux de plus de 5,8%. L'objectif des pouvoirs publics est de parvenir à un taux de croissance élevé et durable. On table sur un taux moyen de 7 à 8% dans les prochaines années.Dans le nouveau contexte de transformation de ses revenus pétroliers en croissance forte et durable par de nouveaux indicateurs de croissance, l'Algérie élargie et offre toute une variété d'investissements productifs et ce, partant du fait que le rôle des hydrocarbures est de générer des sources de richesses alternatives par la création d'autres moyens de production pour créer des emplois et prendre la relève des ressources pétrolières.
Dans cette perspective tout à fait absolue pour assurer la pérennité de l'économie nationale pour une croissance durable, le président de la République, Monsieur Abdelaziz Bouteflika n'a de cesse de rappeler que : "Notre responsabilité historique est justement de tirer profit de la place actuelle des hydrocarbures dans l'économie mondiale pour optimiser cet avantage comparatif " naturel " et construire pour l'avenir une économie moderne porteuse de progrès et de prospérité. Toute la problématique repose sur la conciliation entre les besoins actuels de notre développement économique et social et les besoins des générations futures en énergie".A partir de là, il est considéré dans le nouveau contexte de l'économie de marché, une prise de conscience qui s'est concrétisé par d'importantes dispositions et des conditions adéquates dégagées par les pouvoirs publics pour permettre au secteur privé de devenir un véritable moteur de la croissance économique. Le nouveau code des investissements a été réaménagé pour rendre ses dispositions plus attractives. Des avantages sont accordés désormais à tous les investisseurs dont l'apport répond aux priorités économiques et industrielles du pays. En contrepartie, les investisseurs du secteur privé devront promouvoir la production notamment celle destinée à l'exportation, attirer les capitaux étrangers et améliorer le management de l'entreprise. Le secteur privé peut jouer un rôle primordial dans le développement des exportations pour réduire les insuffisances actuelles du commerce extérieur.
Il est appelé à diversifier ses produits et ses marchés à l'export et à s'orienter vers des activités à valeur ajoutée.La diversification des produits et des marchés passe impérativement par un certain nombre d'actions dont, en particulier : le développement du partenariat avec l'étranger, l'amélioration de la qualité des produits et services en se conformant, particulièrement, aux normes en vigueur sur le plan international, le renforcement des organisations professionnelles, eu égard à la globalisation des marchés internationaux, pour leur permettre de défendre efficacement les intérêts des exportateurs, de recueillir le maximum d'informations sur les marchés extérieurs, de participer systématiquement aux foires et aux expositions et d'assurer, à moindre coût, la représentation commerciale algérienne à l'étranger.Dans ce cadre, la nouvelle stratégie industrielle mise en œuvre par le gouvernement souligne avec force le redéploiement du tissu industriel dans le sens de la constitution d'unités viables à travers des pôles industriels. En effet, plus la taille de l'entreprise est importante, plus la part à l'exportation est élevée. C'est dire que le développement de secteurs à valeur ajoutée est primordial pour réduire le caractère vulnérable de l'économie algérienne et pour promouvoir l'emploi qualifié.


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