La société mixte algéro-saoudienne d'investissement devra lancer ses activités avant la fin du 1er semestre de l'année en cours. En effet, l'accélération du processus d'entrée en activité de cette société est l'une des actions recommandées lors des travaux de la 7ème session de la commission mixte algéro-saoudienne tenue mardi et mercredi derniers à Riyad sous la présidence conjointe de M. Karim Djoudi, ministre des Finances, et de M. Hachem Ben Abdallah Yamani, ministre saoudien du Commerce et de l'Industrie. La mission de cette société mixte consistera notamment à accompagner les investisseurs des deux pays dans la réalisation de leurs projets. Les travaux de cette session ont pris fin mercredi par la signature d'un procès-verbal et du mémorandum d'entente dans le domaine des archives. La commission mixte a insisté sur le développement de l'investissement, en particulier dans le secteur privé hors-hydrocarbures tels que l'agriculture et le tourisme. D'autres textes relatifs aux échanges d'informations dans les domaines de la justice et de la formation professionnelle ont été finalisés et seront signés à l'occasion d'une prochaine échéance, selon le ministère des Finances. En marge des travaux de cette session, M. Djoudi a rencontré le ministre du Plan et de l'Economie, M. Khaled Ben Mohamed El Gobaibi, et le vice-président du Fonds saoudien de développement, M. Youcef Ben Ibrahim El Bassam. Lors de son séjour dans la capitale saoudienne, M. Djoudi a invité les hommes d'affaires saoudiens à "être présents sur le marché algérien" qui connaît une nouvelle dynamique économique. M. Djoudi a saisi cette occasion pour donner un aperçu sur les indicateurs macro-économiques enregistrés par l'Algérie ainsi que sur les nouvelles mesures adoptées en matière d'investissements. Il a affirmé que cette session "se tient dans le cadre d'une atmosphère empreinte d'une sincère volonté politique pour le raffermissement de la coopération bilatérale", précisant que l'Algérie et l'Arabie saoudite doivent "axer leurs efforts sur la mise en place d'un partenariat permanent et fructueux". Revenant sur le processus de privatisation du CPA, M. Djoudi a indiqué dans un entretien à l'agence d'information Reuters, à l'occasion de son séjour à Riyad que l'Algérie souhaitait poursuivre le processus de privatisation dans ce secteur stratégique. Mais la reprise des opérations d'ouverture du capital du CPA dépendra de la durée de la crise des " subprimes " qui secoue les banques internationales. Pour rappel, cette 7ème session aura permis d'évaluer l'état d'exécution des recommandations de la sixième session qui s'était tenue à Alger en décembre 2004, portant sur la coopération dans les domaines économique, culturel, scientifique et technique.