Une société algéro-saoudienne d'investissement a été créée à l'issue de l'assemblée générale constitutive tenue samedi dernier et qui a réuni les représentants des ministres algériens et saoudiens des Finances. Cette société d'investissement, est dotée d'un capital déclaré de huit milliards de DA. Sur la totalité de ce capital, un montant de quatre milliards de DA est souscrit, à parts égales, par les deux Etats actionnaires qui procéderont au versement de la moitié dans les jours à venir. Quant à la part non souscrite du capital (soit 4 milliards de DA), elle est réservée aux personnes physiques et morales, privées ou publiques, des deux pays. Ainsi, les principales activités de cette société portent essentiellement sur la création et/ou participation dans des projets d'investissement, l'octroi de crédits d'investissement et le leasing (crédit-bail). Son conseil d'administration est composé de six membres. La Société algéro-saoudienne d'investissement a été créée suite a une convention signée le 14 avril 2004 entre les deux ministres, M. Karim Djoudi, ministre des Finances, et M. Hachem Ben Abdallah Yamani, ministre saoudien du Commerce et de l'Industrie. Les travaux de la 7e session de la commission mixte tenue en janvier dernier à Riyad sous la présidence conjointe des deux ministres avaient été achevées par la signature du procès-verbal de la réunion comportant des ‘'résultats positifs susceptibles de contribuer au renforcement des relations entre l'Algérie et l'Arabie Saoudite.'' Concernant l'aspect économique, les deux parties avaient affirmé la nécessité de mobiliser tous les moyens à même de développer et d'accroître les échanges commerciaux par l'organisation de foires commerciales, l'échange de visites entre les hommes d'affaires des deux pays, l'établissement d'une coopération entre les Chambres de commerce et d'industrie et les parties concernées par le développement des exportations entre les deux pays, ainsi que l'incitation des investisseurs à tirer profit des avantages dans ce domaine. La commission mixte avait insisté sur le développement de l'investissement, en particulier dans le secteur privé hors-hydrocarbures tels que l'agriculture et le tourisme.