La ferme d'élevage de poisson d'eau douce du barrage de Harraza relevant de la commune de Djellida (Aïn Defla) dont les travaux de réalisation ont été lancés en 2014 sera réceptionnée au courant du deuxième semestre 2017, a-t-on appris mercredi du directeur local de la pêche et des ressources halieutiques. Ce projet, qui permettra d'approvisionner les barrages d'Aïn Defla et certains autres des wilaya-limitrophes en poissons, contribuera aux efforts visant à assurer la sécurité alimentaire, a précisé à l'APS Samer Djillali au lendemain de la visite effectuée par le wali d'Aïn Defla dans la daïra de Djellida chapeautant 3 communes. Une fois opérationnel, ce projet dont le coût s'élève à 310 millions de dinars, assurera une production annuelle de 5 tonnes de poissons, 50 tonnes d'aliments de poissons, ainsi que 10 millions d'alevins multi espèces, a souligné M. Samer. L'aquaculture représente une "valeur ajoutée" aux activités agricoles, a-t-il soutenu, notant que les résidus de matières organiques aquacoles constituent une source de fertilisants dont l'impact est bénéfique pour les sols agricoles. L'entrée en activité de cette ferme pilote permettra de créer le déclic escompté en matière d'incitation des investisseurs à se lancer dans ce créneau "créateur de richesses", a-t-il estimé, faisant remarquer qu'à la faveur de ses 5 barrages et de ses nombreuses retenues collinaires, Aïn Defla est à même de servir de "modèle" en matière de développement de l'aquaculture. Au cours de sa visite dans la daïra de Djellida, le wali d'Aïn Defla, Benyoucef Azziz s'est d'abord rendu au chef-lieu de la commune de Djellida où il s'est enquis de la cadence d'exécution du projet de réalisation de 150 logements socio-locatifs. S'adressant aux responsables locaux du secteur, il a mis en évidence l'importance que requièrent les sorties sur terrain des architectes afin de s'enquérir des conditions de réalisation des logements et des obstacles susceptibles d'en freiner le rythme. Au niveau d'une exploitation agricole privée située dans la même commune, le wali a écouté de manière attentive les difficultés rencontrées par son propriétaire notamment en matière d'irrigation et d'électricité. Tout en invitant le directeur des services agricoles (DSA) à accompagner cet agriculteur dans la concrétisation de ses projets, il a affirmé qu'Aïn Defla puise sa force de son agriculture à laquelle la priorité sera donnée en matière d'investissements. Après avoir rendu visite à la zouïa Sidi Belkacem relevant de la commune de Djemaâ Ouled Cheikh, le wali a inspecté la cantine scolaire de l'école primaire "Laâzali Mohmed" non encore fonctionnelle. Faisant remarquer que cette situation pénalise les élèves à plus d'un titre, il a donné des instructions fermes au P/APC afin de procéder à l'ouverture de cette cantine dans "les plus brefs délais". Dans la commune de Bourached, le wali a notamment rendu visite au marché de gros de fruits et légumes de la ville s'étalant sur 12,2 ha dont l'entrée en service est prévue pour le premier semestre de l'année 2017, selon les responsables du secteur. Quelques 480.000 tonnes de fruits et légumes transiteront annuellement par ce marché en sus d'un flux de véhicules estimé à 3500 /jour, selon les explications du directeur de l'entreprise Magros chargée de la réalisation de ce marché. Mettant en exergue le caractère régional de ce marché dont l'influence dépasse Aïn Defla, M. Benyoucef a observé que cette structure commerciale de "premier plan" chamboulera toute la région à la faveur de la dynamique qu'elle créera. Lors de sa rencontre avec des représentants de la société civile des 3 communes visitées dont les préoccupations ont notamment porté sur la santé, l'AEP, les routes et l'éducation, le wali d'Aïn Defla a soutenu que l'Etat œuvrera à prendre en charge les volets à même d'améliorer les conditions de vie des citoyens de ces régions rurales. S'adressant aux premiers responsables des communes en question, il les a invité à lancer des projets qui tiennent compte des spécificités de leurs régions respectives.