Cette déclaration a été faite par le premier vice-ministre russe des Affaires étrangères, Vladimir Titov. Depuis samedi dernier, des combats acharnés font rage aux abords de Palmyre. Les djihadistes ont lancé une violente attaque pour s'emparer à nouveau de la cité antique, reprise le 27 mars dernier par les troupes gouvernementales syriennes. La Russie, pour sa part, promet d'appliquer tous ses efforts pour empêcher les terroristes de revenir à Palmyre. " Nous estimons que la libération de Palmyre est un objectif important de nos actions conjointes. Nous ferons bien sûr tout ce qui est en notre possible pour empêcher les terroristes de revenir dans ces régions ", a déclaré Vladimir Titov. Dimanche dernier, Rossiya Segodnya a appris d'une source informée que les habitants de Palmyre avaient été évacués et que des combats acharnés entre l'armée syrienne et Daech se poursuivaient à la périphérie de la ville. Selon une déclaration faite hier par le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov. "Palmyre est une ville syrienne. Et ce n'est pas la Russie qui perd Palmyre (…). La menace de perdre Palmyre porte atteinte à l'image de tout le monde civilisé ", a déclaré le porte-parole du président russe, répondant à la question posée par des journalistes à savoir si la perte de Palmyre nuirait à la réputation de la Russie. Selon Dmitri Peskov, la prise de Palmyre par les terroristes déshonore ceux qui restent passifs, non la Russie. " Nous regrettons également qu'il n'y ait pas de coordination et de véritable coopération avec d'autres pays, principalement avec les Etats-Unis, qui refusent de collaborer. Une telle coopération nous permettrait à tous d'éviter efficacement de telles attaques terroristes ", a déclaré M. Peskov. Pourtant, le Kremlin estime que les attaques des terroristes sur Palmyre seront repoussées le plus vite possible. Commentant la situation à Palmyre, le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, a évoqué la menace provenant de l'EI. " La Russie continuera d'appliquer ses efforts dans la lutte contre le terrorisme et la fourniture d'aide aux Syriens. Nous estimons que dans un proche avenir leurs attaques seront supprimées ", a déclaré M. Peskov aux journalistes. Ces derniers mois, Daech a tenté à maintes reprises de déloger les troupes gouvernementales de leurs positions défensives. Daech contrôle désormais un champ pétrolier et plusieurs agglomérations près de Palmyre. Cependant, les troupes syriennes empêchent les djihadistes de poursuivre leur avance. Les troupes syriennes gouvernementales, appuyées par l'aviation, ont réussi à stopper l'avance de Daech près de Palmyre. Les djihadistes se sont néanmoins emparés de plusieurs villages avoisinants ainsi que d'un champ pétrolier situé au sud-ouest de la ville antique, a annoncé une source informée à Rossiya Segodniya. " L'armée syrienne a quitté les agglomérations d'al-Bayarat et des villages voisins. Les terroristes ont repris le champ pétrolier de Hayan ", a indiqué la source. " Le principal bastion de l'armée syrienne et des milices est en ce moment la base aérienne T-4 ", a-t-elle poursuivi. Toujours selon la même source, aucun civil n'a réussi à fuir Palmyre pendant la nuit. Elle n'a cependant pas pu répondre à la question de savoir combien de civils avaient été capturés par Daech. Hier, le gouverneur de la province de Homs Talal al-Barazi a annoncé que l'armée syrienne avait évacué 80 % des habitants de Palmyre, les autres étant pourtant toujours sous la menace. " L'armée syrienne inflige des pertes aux groupes de Daech ", a ajouté le gouverneur al-Barazi. Toutefois selon le chef de la commission principale des antiquités et des musées de Syrie Ahmed Deeb, Daech n'a pas pris le contrôle de la partie historique de Palmyre. " La situation est compliquée. On peut dire que la partie historique de Palmyre est de nouveau en danger, mais on ne peut pas affirmer qu'elle est tombée entre les mains des terroristes, les combats continuent ", a indiqué M. Deeb. Selon le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, plus de 4 000 membres de Daech ont entrepris dimanche une nouvelle tentative de s'emparer de Palmyre. Daech y avait envoyé des renforts en effectifs et en matériels de Deir ez-Zor (Syrie) et de Raqqa (Irak) où la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis avait suspendu cette semaine ses activités contre le groupe terroriste. Ces derniers mois, l'Etat islamique (Daech) a tenté à maintes reprises de déloger les troupes gouvernementales de leurs positions défensives. Les terroristes ont ainsi concentré d'importantes forces à l'ouest de Palmyre et cherchaient à s'emparer des champs pétroliers de Jazel et de Shaer. Leurs tentatives n'ont pourtant pas été couronnées de succès. Depuis une semaine cependant, le nombre d'attaques de la part des terroristes a grimpé en flèche. Les combattants de Daech ont réussi en outre à s'emparer de plusieurs hauteurs de la chaîne de montagnes de l'At-Tar, tout près de Palmyre. Il est utile de noter que l'armée syrienne a évacué 80% des habitants de Palmyre, les autres sont toujours sous la menace. En effet, les troupes gouvernementales syriennes ont réussi à évacuer de Palmyre 80% des habitants, le destin des autres provoque des inquiétudes, a déclaré le gouverneur de la province de Homs Talal al-Barazi. Dimanche dernier, Rossiya Segodnya a appris d'une source informée que les habitants de Palmyre avaient été évacués et que des combats acharnés entre l'armée syrienne et Daech se poursuivaient à la périphérie de la ville. Selon une information du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, plus de 4 000 combattants de Daech ont lancé une nouvelle offensive visant à s'emparer à nouveau de Palmyre. Actuellement, les troupes syriennes mènent des combats défensifs.