Le président de l'Association nationale des exportateurs algériens, Ali Bey Naceri a qualifié l'augmentation du nombre des exportateurs, de mesure " excellente ", relevant que c'est la première fois que les exportateurs constatent une " réactivité " dans le domaine de la réglementation des changes. M. Ali Bey Naceri a signalé, hier en s'exprimant sur les ondes de la Radio Algérienne à l'émission L'Invité de la rédaction, que cette manœuvre a contribué à élargir la gamme des produits exportés, parmi lesquels figurent des équipements électroménagers, des câbleries électriques et des téléphones mobiles. Les perspectives de développement des activités d'exportations et le délai de rapatriement des dividendes qu'ils génèrent, lequel a été étendu de 180 à 360 jours, ont été quelques uns des sujets qu'a commentés celui-ci. Compte tenu de ces aspects, l'intervenant observe que les choses évoluent " dans la bonne voie ", en raison, explique-t-il, de la remise en cause de certaines réglementations " obsolètes ", parmi lesquelles il cite le contrôle des changes, dont il souhaite la complète refonte, en raison, souligne-t-il, de son aspect " draconien ". Estimant que l'Algérie a accusé " beaucoup de retards " en matière d'exportations, M. Naceri dit souhaiter des mesures d'encouragement de la part de l'Etat, auquel il demande de " déverrouiller le corset " entravant encore les activités de ceux qui en sont les moteurs. Il signale que des entrepreneurs sont en train d'acquérir des marchés à l'international mais que, malheureusement, poursuit-il, " on ne sait pas encore faire ", parce que la réglementation qui gère les investissements à l'étranger bride l'exportateur algériens, auxquels, insiste-t-il, il faut donner les mêmes outils que ceux utilisés, ailleurs dans le monde. Mais, pour autant, le président de l'Association des exportateurs n'en reconnaît par moins, que sous certains aspects, les choses auront quand même évolué positivement. Il en veut pour preuve les notables facilitations désormais accordées par les Douanes pour faciliter l'acte d'exporter. Commentant, à ce propos, le contenu du nouveau Code des douanes adopté mardi par le Parlement, l'invité constate que c'est la première fois, " depuis l'indépendance ", que l'Algérie pourra avoir une " visibilité précise " sur ses échanges commerciaux et connaître, ainsi, les niveaux de ses importations et exportations. Pour rappel, le président de l'Association nationale des exportateurs algériens, M. Ali Bey Nasri, a souhaité autrefois, la "mise à plat" de tous les mécanismes existants de sorte que les différentes facilitations accordées dans le cadre du dispositif des exportations soient consolidées. Le président de M. Ali Bey Nasri estime que l'accord d'association avec l'Union européenne n'est pas profitable à l'Algérie. Notre pays trouve d'énormes difficultés à placer ses produits agricoles sur ces marchés étant donné les normes sanitaires rigoureuses et autres techniques protectionnistes imposées. C'est une manière propre à l'UE de protéger davantage ses produits. "Il faut explorer d'autres espaces notamment l'Afrique. Nous attendons depuis 2006 la signature d'un accord d'association avec l'Union de l'économie de marché de l'ouest africain qui regroupe huit pays", souligne-t-il.