L'Algérie qui traverse une période de faiblesse des revenus, en dépit de la chute des prix de pétrole, a enregistré une croissance de 3,6% en 2016, selon le Fonds monétaire internationale (FMI), " le Produit intérieur brut (PIB) de l'Algérie a enregistré une croissance de 3,6% en 2016, soit la même hausse anticipée dans son rapport d'octobre dernier ". L'institution de Bretton Woods a maintenu ses projections de croissance pour l'Algérie en 2016 et 2017, tout en tablant dans ses prévisions actualisées sur les perspectives économiques mondiales sur une accélération de la croissance de l'économie nationale en 2021. Le FMI a également laissé inchangées ses projections de croissance pour 2017 à 2,9% et anticipe une reprise à partir de 2021 à 3,4%. Le FMI a également maintenu ses prévisions pour l'inflation en Algérie en 2016 à 5,9% contre 4,4% en 2015 et à 4,8% en 2017. Le solde du compte courant a représenté -15,1% du PIB en 2016 et devrait baisser à -13,7% du PIB en 2017 et maintenir la même tendance baissière jusqu'à 2021 à -6,3%. Par ailleurs, le FMI a maintenu ses prévisions de croissance mondiale en 2017 et 2018 à respectivement 3,4% et 3,6%. "Les estimations et les projections de la croissance globale pour 2016-2018 restent inchangées par rapport à l'édition 2016", relève le Fonds. Les perspectives des pays avancés se sont améliorées pour 2017-2018, du fait d'un léger affermissement de l'activité au deuxième semestre de 2016 et de la relance budgétaire qui est prévue aux Etats-Unis. En revanche, les perspectives de croissance se sont détériorées légèrement pour les pays émergents et les pays en développement, où les conditions financières se sont durcies de manière générale. Les perspectives de croissance à court terme ont été révisées à la hausse pour la Chine, en raison de la relance attendue, mais ont été révisées à la baisse pour un certain nombre d'autres grands pays, notamment l'Inde, le Brésil et le Mexique, selon les mêmes chiffres actualisés du FMI.