La CEDEAO a offert 500.000 dollars au Burkina Faso pour l'indemnisation des victimes du putsch manqué de septembre 2015, a indiqué samedi une source officielle. Selon un communiqué de la présidence burkinabè, les chefs d'Etat de la CEDEAO s'étaient réunis à Abuja et ils avaient souhaité que les autorités burkinabè créent un fonds d'indemnisation pour les victimes. "Les autorités burkinabè ont fait des efforts remarquables. Elles ont attribué des maisons à certaines familles et ont fait soigner des blessés, mais la CEDEAO devait avoir une participation qui avait été annoncée par le président Macky Sall, qui était président en exercice des chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO", note-on dans le texte. "Nous sommes venus annoncer au président du Faso, que la CEDEAO, par devoir de solidarité, a décidé de lui remettre un chèque de 500.000 de dollars pour l'indemnisation des victimes du putsch manqué de septembre 2015", a déclaré vendredi Marcel Alain de Souza, président de la Commission de la CEDEAO, à l'issue d'un entretien avec le président burnikabè. "Ce montant de 500.000 de dollars ne va jamais remplacer les vies humaines, ni effacer le traumatisme des blessés, mais c'est une contribution symbolique pour manifester la solidarité des 15 pays de la CEDEAO vis-à-vis du peuple burkinabè", a-t-il ajouté. Deux personnes tuées par des hommes armés dans le nord Deux personnes ont été tuées dans la nuit de vendredi à samedi par des hommes armés dans le village de Soboulé au nord du Burkina Faso, ont rapporté des médias, citant des témoins Selon les mêmes sources, il s'agit d'un conseiller villageois et son fils qui ont été tués par les assaillants qui ont ensuite pris la fuite vers le Mali. Le Nord du Burkina Faso, frontalier avec le Mali et le Niger, a été à plusieurs fois la cible d'attaques terroristes.