Les verts ont désormais un nouvel entraîneur. C'est l'espagnol Lucas Alacaraz. A priori, les algériens, les officiels, les dirigeants, les techniciens, les joueurs et le public l'ont accepté, d'une certaine façon, même si sa carte de visite est loin d'être étoffée. On ne le répètera jamais assez, il peut réussir comme il peut ne pas réussir. C'est une évidence ! On doit lui donner la chance pour tenter sa chance comme beaucoup avant lui l'on fait. C'est la première fois qu'on fait appel à un espagnol, le meilleur football au niveau des clubs avec le Real et le Barçà. Personne ne peut dire le contraire sur cet ex-entraîneur de Grenade qui vient de rétrograder. Il faut dire, qu'à sa décharge, il n'avait pas les joueurs pour concrétiser ses objectifs. Maintenant, il est avec nous en entamant son travail avec les locaux. Ceux qui l'ont approché, notamment ses anciens joueurs à Grenade, disent du bien de lui, notamment sa méthodologie de l'entraînement. De plus, il est exigeant. Seule la patience peut nous permettre de se faire une idée claire sur le sélectionneur national de l'Algérie, un pays référence en matière de football en Afrique. Notre très bonne prestation au mondial brésilien le montre assez bien. Aujourd'hui, et à quelques semaines de la date fatidique du match officiel contre le Togo comptant pour les éliminatoires de la CAN 2019 au Cameroun et aussi le match amical contre la Guinée le 06 juin prochain, Alcaraz estime qu'il n'a pas assez de temps pour bien préparer ces deux dates, surtout qu'il n'a pas encore une équipe nationale bien arrêtée après la débâcle du Gabon. Il a même estimé qu'il " aimerait bien débuter le stage avant le 5 juin prochain ". Son souci est clair. Il veut avoir plus de temps pour préparer son groupe et mettre en pratique sa tactique pour venir à bout de cette formation togolaise, drivée par Claude Leroy, un technicien bien rôdé des " jungles " africaines. On ne dit pas qu'il commence à appréhender cette échéance du fait qu'elle est venue, pour lui, très vite, mais… toujours est-il, le technicien espagnol ne veut pas qu'on lui dicte la démarche à suivre. C'est qu'il ne fait pas de différence entre les uns et les autres. Tous les joueurs, à ses yeux, sont égaux au départ. Tout dépendra de ce qu'ils peuvent faire sur le terrain. D'ailleurs, il a été très explicite en lançant un " message " qui n'a pas besoin d'être " décrypté ". Il est aussi clair comme " l'eau de roche ". " A mes yeux aucun joueur n'a assuré sa place". Indirectement, il veut leur faire comprendre que seul le terrain va trancher en dernier ressort quant aux " 23 " joueurs qui affronteront aussi bien la Guinée en amical que le Togo le 13 juin à Tchaker. Ces rencontres auront lieu à Tchaker au lieu du 5-Juillet. Néanmoins, quant à la domiciliation des verts, tout reste encore à déterminer. Ce qui est important en ce moment, c'est que le " onze " national et Alacaraz doivent passer avec brio ces deux premiers tests. Ils seront, le moins que l'on puisse dire, suivis avec une attention particulière. Que la réussite soit au bout ! C'est tout le mal qu'on leur souhaite.
Le retour de Feghouli risque d'être reporté L'international algérien, Sofiane Feghouli, a été de nouveau relégué sur le banc de touche lors de la victoire à domicile de son équipe Westham face à Tottenham (1-0), vendredi en ouverture de la 36e journée de Premier League, ce qui devrait doucher ses espoirs de retrouver dès juin prochain l'équipe nationale de laquelle il était écarté lors de la précédente Coupe d'Afrique des nations (CAN) début 2017 au Gabon. En tout, Feghouli, qui a rejoint le club anglais l'été passé dans un transfert libre en provenance de Valence (Liga espagole) n'a comptabilisé que 20 minutes comme temps de jeu au cours des six dernières sorties de son équipe en championnat. Une moisson bien maigre pour un joueur qui enchaine une deuxième saison compliquée, après avoir quitté justement Valence pour retrouver la compétition à même de l'aider à récupérer la plénitude de ses moyens. Vice-capitaine des Verts, le joueur de 27 ans avait été pourtant recalé de la CAN en raison de son peu de temps de jeu avec la formation londonienne. Un mal pour un bien, puisque le joueur a profité du départ au Gabon de certains de ses coéquipiers à Tottenham afin d'enchainer les rencontres avec les «Hammers», améliorant sensiblement sa forme compétitive, et s'offrant aussi le luxe d'inscrire ses deux premiers buts en Premier League. Feghouli, qui pensait avoir accompli le plus dur, a fini vite par déchanter. Il va d'ailleurs de nouveau sortir des plans de son coach qui compte rarement sur lui depuis quelques semaines. Cette situation coïncide avec l'arrivée d'un nouvel entraineur à la tête de la barre technique nationale, en la personne de l'Espagnol, Lucas Alcaraz. Ce dernier, questionné récemment sur un éventuel retour de Feghouli dans le groupe des Verts en prévision de la réception du Togo (13 juin à Blida) dans le cadre de la 1re journée des éliminatoires de la CAN-2019, a répondu qu'il comptait faire appel uniquement aux «plus en forme du moment». Un critère que Feghouli ne remplit pas pendant l'actuelle période, rendant très minimes ses chances de faire son come-back en sélection dès juin prochain, estiment les observateurs.